Alors que les fusillades et les explosions de ce mercredi 7 juin sur la tombe de Khomeiny et au Majlis (parlement) du régime iranien ne concernent en aucun cas les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), les médias et des éléments liés au régime tentent par divers moyens d’impliquer l’OMPI. Ils cherchent de cette manière à exploiter les évènements d’aujourd’hui contre les Moudjahidine du peuple afin de justifier les crimes passés de la dictature religieuse.
C’est dans ce sens qu’en relatant ces incidents, des sources du régime ont essayé de justifier le massacre des prisonniers politiques de 1988, massacre qui depuis la révélation il y a un an d'une cassette audio de M. Hossein Ali Montazeri, a provoqué dans la société une vaste indignation et des condamnations internationales.
L'OMPI dément toute implication dans les incidents d’aujourd’hui à Téhéran. Les gardiens de la révolution (Pasdaran) et le ministère du Renseignement (VEVAK) des mollahs ont de sombres antécédents dans la mise en scène d’évènements similaires en se servant de groupes terroristes à leur solde, pour ensuite attribuer ces actes à la résistance iranienne.
Ces derniers mois, en particulier lors de la farce électorale présidentielle, la demande de justice pour les victimes du massacre des prisonniers politiques de 1988, dont la plupart étaient des militants de l’OMPI, s'est transformée en véritable mouvement de protestation sociale. Lors de la cérémonie pour l'anniversaire de la mort de Khomeiny, le 4 juin, le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a apporté son soutien aux exécutions de masse des années 1980 et exprimé son inquiétude quant à la propagation de ce mouvement de revendication.
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