lundi 5 juin 2017

Maryam Radjavi exhorte à s'opposer au régime iranien et appelle à la solidarité pour rejeter la contrainte religieuse et la religion obligatoire

 Rencontre de solidarité entre les religions contre l’extrémisme
Maryam Radjavi exhorte à s'opposer au régime iranien et appelle à la solidarité pour rejeter la contrainte religieuse et la religion obligatoire
Dans la soirée du 3 juin 2017, la présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi et de nombreuses personnalités de Syrie, du Yémen, de Palestine, de Jordanie ont participé à une rencontre d’Iftar à l'occasion du Ramadan sur le thème : « Solidarité interconfessionnelle contre l'extrémisme », tenue au siège du Conseil national de la Résistance iranienne à Auvers-sur-Oise, au nord de Paris.


Mme Radjavi s’est émue de la détresse et de la dislocation des nations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et a appelé tous les musulmans, sunnites et chiites, à s'unir et à s’opposer au régime du Guide suprême en Iran, ennemi commun de toutes les nations du Moyen-Orient et foyer de la belligérance et de l'exportation de l’intégrisme dans les pays de la région.
Elle a proposé une initiative en trois points et exhorté toutes les nations de la région à la soutenir : Déclarer le Corps des gardiens de la révolution (les Pasdaran) comme entité terroriste, expulser le régime iranien de l'Organisation de coopération islamique (OCI) et reconnaitre la Résistance du peuple iranien pour le renversement de la dictature religieuse des mollahs et l’instauration de la liberté.
Mme Radjavi a appelé tous les musulmans à s'unir pour le rejet de la religion obligatoire et de la contrainte en religion avant de souligner que: « L’esprit de l’islam rejette tout ce qui est contrainte et interdit de force. Du voile obligatoire jusqu’à contraindre le peuple à jeûner et à prier à coups de fouet et de terreur, à empêcher la construction de mosquées sunnites et en particulier à imposer un gouvernement en abusant du nom de Dieu et de l’islam ».
La présidente élue de la Résistance iranienne a salué les positions adoptées lors la conférence des chefs d’Etats arabes et musulmans et des Etats-Unis à Riyad, et qu’ils aient pointé du doigt le régime iranien, comme source du terrorisme, de la belligérance et de l’intégrisme dans la région. Elle a estimé que « cette bonne orientation doit pouvoir à présent mettre fin à la belligérance et au bain de sang générés par ce régime ».

Prenant note du fait qu’au cours des 38 dernières années les mollahs au pouvoir se sont ici et là présentés trompeusement comme des réformateurs ou des modérés bien que cela n’ait entraîné aucun changement, elle a ajouté : « les violations des droits humains et la répression sauvage dans le pays, ainsi que la volonté hégémonique dans la région, l’occupation des territoires et la propagation de l’extrémisme et du sectarisme au nom de l’islam » par ce régime n’ont pas changé.
Par conséquent, la même politique hégémonique et d’occupation se poursuivra pendant les quatre prochaines années, alors que Rohani, le président démagogue des mollahs, a pris ses fonctions pour un second mandat. La seule différence c’est que cette élection a avivé les divisions et la crise au sommet, ainsi que la lutte pour le pouvoir, et ouvert davantage la voie au renversement de ce régime.
Un grand nombre de hauts responsables de la coalition nationale de l'opposition syrienne ainsi que des personnalités politiques éminentes d'autres pays arabo-musulmans et des représentants de la communauté musulmane de France ont participé et sont intervenus lors de la conférence inter-religieuse de Solidarité contre l'extrémisme. Parmi ces personnalités on peut citer, Nathir Hakim, secrétaire général de la Coalition nationale syrienne (CNS), Dr. Nasr Al-Hariri chef de la délégation de l’opposition syrienne dans les négociations ; Haitham Maleh, président du Comité juridique de la CNS; George Sabra, président du Conseil national de l'opposition syrienne; Mme Taghrid Al-Hejli, ancien ministre de la culture et de la famille du gouvernement provisoire syrien ; Moheyddin Bananeh, ancien ministre de l’éducation du gouvernement provisoire syrien, ainsi que de très nombreuses personnalités syriennes résidant en France.

Parmi les autres intervenants citons : Dominique Lefebvre, député du Val d’Oise; Sid Ahmed Ghozali ancien Premier ministre algérien, Mme Anissa Boumediene, islamologue et ancienne première dame d’Algérie ; Cheikh Tayssir Al-Tamimi, ancien juge suprême de Palestine; Walid Assaf, député et ancien ministre palestinien au nom du parlement de la Palestine ; Mohammad Al-Haj, représentant la délégation parlementaire jordanienne; Anwar Malek, écrivain algérien et ancien rapporteur pour la Syrie de la Ligue des États arabes ; Khalil Merroun, directeur de la Mosquée d'Évry et co-président du Comité des musulmans de France contre l'extrémisme et pour les droits humains; Cheikh Dahou Meskin, secrétaire général du Conseil des Imams en France et co-président des musulmans de France contre l'extrémisme et pour les droits humains; Taraveh Moudibou, président de la fédération des musulmans de Cergy ; Abdullah Khalaf, coordinateur du mouvement de Saad Hariri en France ; Ismaïl Khalilollah, juriste algérien, Jean Abd-al-Wadoud Gouraud, enseignant à la Grande Mosquée de Lyon ; Jalal Ganjei, président de la commission de la Liberté des cultes du CNRI…
Lors de cette conférence, les participants ont visité une exposition de photos sur les six années de résistance courageuse du peuple syrien et certaines scènes marquantes des crimes du régime iranien et de ses alliés dans ce pays.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 juin 2017

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