L’espagnol Alejo-Vidal Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, a pris part lundi à la marche des Iraniens à l’occasion de la Journée internationale pour les droits de l’homme et le Sommet pour l’environnement, « One Planet Summit ». Des milliers s’étaient rassemblées sur la place des Invalides et se sont dirigé vers le Mur de la Paix sur les Champs de Mars pour dénoncer la dictature islamiste et ses méfaits en Iran et dans la région.
Dans son intervention, le Président du Comité international pour l’Application de la Justice, a déclaré :
« Je voudrais aujourd'hui à l'occasion de la journée internationale des droits de l'homme, dire franchement ce que je pense à propos des mollahs. J’utilise le mot hypocrisie parce que je pense que les mollahs qui sont au pouvoir en Iran, sont des charlatans de la pire espèce. Ces gens qui parlent au nom de la religion, se servent de la religion pour s'enrichir et dominer tout un peuple et qui piétinent par leur comportement les principes mêmes des grandes religions, dont l'islam.
À ceux qui croyaient que le régime défend une vision chiite de l'islam, je réponds qu'il ne défend que l'extrémisme sous toutes ses formes. Sinon pourquoi a-t-il composé en secret avec Al-Qaïda ou les fondateurs de Daech ? La théocratie en place en Iran s'exprime dans un langage populiste mais se fiche du sort du peuple et le persécute par tous les moyens, au point de devenir le violateur des droits de l'homme le plus terrible et systématique de la planète. Même sous le couvert de défendre les opprimés, il a mis sur pied toute une armée de milices cruelle et fanatique pour propager son idéologie totalitaire et réprimer les peuples de la région, de l'Irak au Liban en passant par la Syrie, du Bahreïn au Yémen et jusque vers les endroits plus éloignés de l'Afrique.
Non seulement le peuple iranien n'a pas été épargné, non seulement les peuples de la région n'ont pas été épargnés, mais même la nature souffre aujourd'hui de ce régime. Sous prétexte d'être victimes de la sécheresse, il cache au monde qu'ils ont provoqué la sécheresse des cours d'eau, des lacs intérieurs et de l'Iran en général en détournant des rivières, en construisant des barrages là où il ne fallait pas, pour que les industries militaires des gardiens de la révolution, les usines à leur profit, et les exploitations agricoles du guide suprême et des fondations religieuses soient prospères au détriment du peuple et de régions entières de l'Iran.
Il faudrait dénoncer aussi l’hypocrisie des institutions européennes qui persistent à fermer les yeux sur les violations des droits de l'homme en Iran, sur les ravages du régime iranien contre les peuples de la région, comme contre l'environnement, en fermant les yeux sur les dangers du programme balistique du régime. Nous faire croire que Rohani est un modéré, alors qu'il défend les gardiens de la révolution et ses missiles de la mort, c'est de l'hypocrisie. Eh bien, cette hypocrisie, nous la rejetons.
Contrairement à d'autres pays, l'Iran à la chance d'être doté d'une alternative démocratique sous la direction, d'une personnalité de la qualité humaine et politique de la présidente du Conseil national de la résistance iranienne, Maryam Radjavi. C'est une voix de sagesse qu'il faudrait écouter si on veut sortir du chaos engendré par les mollahs iraniens, Al-Qaïda et Daech. Il faudrait que dans l'intérêt de nos nations, dans l'intérêt du monde, on se place du côté du peuple iranien et de sa résistance. La France d’aujourd'hui peut éviter de tomber dans cette illusion maintenue si longtemps qu'on croit pouvoir collaborer avec les mollahs de l'Iran. J'invite donc la France, mais aussi l'Europe et aussi les Nations unies, à miser sur un Iran d'avenir, un Iran libre, ouvert et pluriel, en regardant du côté du peuple iranien et de sa résistance démocratique. »
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