Les agriculteurs de Varzaneh, Shatur et Ziar, à l’est de la province d’Ispahan, en Iran, se sont réunis jeudi pour protester contre la pénurie d’eau et le manque d’accès aux ressources en eau, entre autres demandes.
Le problème de l'accès à l'eau est devenu un centre de tension entre le régime et la population d'Ispahan, où l'agriculture est l'une des principales sources d'emploi et de revenu pour ses habitants. Le régime iranien a toujours échoué dans la gestion des ressources en eau d’Ispahan et d’autres provinces.
Un autre problème est la construction disproportionnée de barrages et de canaux, qui est principalement orchestrée par les pasdarans. Ces derniers utilisent leur immense pouvoir financier et politique pour utiliser les ressources en eau de l’Iran à leur avantage. Les pasdarans construisent spécifiquement des barrages pour répondre aux besoins de leurs propres institutions et entreprises. En conséquence, les agriculteurs d’Ispahan, qui dépendent des ressources en eau de la province pour irriguer leurs terres, sont pris au piège.
La mauvaise gestion des ressources en eau a non seulement entraîné des dommages économiques pour les agriculteurs, mais a également provoqué une crise environnementale dans différentes parties de l'Iran. Cela est évident non seulement à Ispahan, mais également dans d'autres provinces, telles que le Khouzistan, où les importantes tempêtes de poussière sont devenues banales, et dans l’Azerbaïdjan, dans le nord de l'Iran, où le lac Ourmia, le plus grand lac salé d'Iran, a perdu l'essentiel de son rendement, au cours des récentes années.
Ce n'est pas la première fois que les fermiers d'Ispahan protestent contre la corruption du régime iranien. Au début de l'année, les fermiers d'Ispahan ont organisé des manifestations similaires qui ont duré plus de deux mois. Comme beaucoup d'autres manifestations qui se déroulent en Iran, ces derniers mois, les slogans des manifestations ne sont pas seulement destinés aux malheurs économiques, mais également au régime dans son ensemble et appellent à un changement de régime.
Le régime iranien tente de rejeter la responsabilité sur des pays étrangers, mais pour les fermiers d’Ispahan, qui vivent sous la tyrannie des mollahs depuis quatre décennies, il ne fait aucune doute qui est responsable de leurs misères quotidiennes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire