Le mardi 7 mars 2023, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs capitales iraniennes pour protester contre l’empoisonnement délibéré d’élèves. Les enseignants et les familles d’élèves ont demandé au régime clérical de rendre des comptes et d’assurer la sécurité des écoles.
Les manifestants ont scandé : “Condamnez les attaques chimiques”, ” À bas le régime tueur d’enfants “, ” La sécurité des écoles est notre droit inaliénable “, etc.
Toujours dans le cadre de l’empoisonnement des élèves, 41 autres jeunes filles de Zahedan ont été empoisonnées le mardi 7 mars, après avoir inhalé des gaz toxiques.
À Téhéran, des enseignants et des familles d’élèves ont organisé un rassemblement de protestation devant le département de l’éducation dans le 5e district de la capitale, et ont scandé des slogans contre l’empoisonnement des jeunes filles.
Lors du rassemblement d’enseignants et de familles d’élèves à Racht, la capitale de la province de Gilan, les forces de sécurité de l’État et des agents en civil ont lancé des gaz lacrymogènes sur les manifestants.
À Machad, capitale de la province de Khorassan Razavi, des enseignants et des familles d’élèves se sont rassemblés devant le département général de l’éducation de Machad pour protester contre les attaques chimiques subies par les élèves. Le rassemblement a également été pris d’assaut par les forces de sécurité et des agents en civil.
À Chiraz, capitale de la province de Fars, des enseignants et des familles d’élèves se sont rassemblés devant le Département général de l’éducation et ont condamné les attaques chimiques contre les étudiants et leur empoisonnement généralisé.
À Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan, des manifestants se sont rassemblés devant le département de l’éducation et ont scandé des slogans contre les attaques chimiques du régime contre les écoles et les universités.
À Ardabil, des enseignants et des habitants de la ville se sont rassemblés devant le ministère de l’éducation et ont protesté contre les attaques chimiques dans les écoles.
Les enseignants et le personnel du ministère de l’éducation se sont rassemblés à Ispahan et à Sari, devant leurs départements de l’éducation, et ont protesté contre l’empoisonnement généralisé des étudiants et les attaques chimiques contre les écoles.
Lors du rassemblement à Noorabad-Mamasani, dans la province de Fars, un enseignant a déclaré : “Si un jeune homme écrit un slogan sur le mur, ils le poursuivent avec des drones et agissent avec toute la force nécessaire pour l’identifier. Ensuite, ils l’arrêtent immédiatement, le torturent et l’exécutent. Dans ce cas, cependant, bien que trois mois se soient écoulés depuis le début de l’empoisonnement des étudiants, les représentants du gouvernement n’ont pas l’intention de répondre à la population.
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