Les prisonniers malades ne sont généralement pas transférés dans des cliniques spécialisées, et même en cas de maladies graves, les soins médicaux sont lents. Les personnes qui souffrent de maladies graves, comme le diabète, des maladies cardiaques ou de la dépression, sont souvent confrontées à une pénurie de médicaments essentiels et de ressources médicales. La torture physique et psychologique est également une préoccupation importante en ce qui concerne le traitement des détenus dans la prison d’Evine. Les détenus sont souvent victimes de menaces, d’intimidation, d’interrogatoires prolongés et de privation de sommeil. Les rapports indiquent des sévices physiques, y compris des passages à tabac, une privation prolongée de nourriture et d’eau, et l’enfermement dans de petites cellules d’isolement sombres, ce qui suscite de graves préoccupations.
Les visites sont souvent courtes et se déroulent dans des conditions strictes, ce qui ajoute à la pression psychologique exercée sur les prisonniers et leurs familles pour les dissuader de s’engager dans des activités sociales et politiques en dehors de la prison. La pression psychologique sur les détenus de la prison d’Evine est exercée de diverses façons, notamment par des transferts punitifs dans des quartiers où les conditions sont mauvaises, des restrictions aux visites en personne, l’interruption des contacts téléphoniques avec les familles et le refus d’indiquer les numéros de téléphone enregistrés des prisonniers, les laissant incapables de contacter leur famille ou de gérer leurs affaires médicales et juridiques pendant des mois.
Une des pratiques d’exploitation de l’administration de la prison d’Evine consiste à imposer des restrictions sur les articles essentiels pour les détenus, créant un marché noir à l’intérieur de la prison. Par exemple, les cuillères et fourchettes en métal sont vendues pour entre 500 000 et 1 000 000 tomans.
Source : Iran HRS (Iran Human Rights Society – 28 octobre 2024)/CSDHI
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