jeudi 31 octobre 2024

Les familles des condamnés à mort protestent contre les exécutions en Iran

 Manifestation à l’occasion de la 40e semaine de la campagne « Les mardis contre l’exécution »

Le mardi 29 octobre 2024, coïncidant avec la 40e semaine de la campagne « Les mardis contre l’exécution », un grand groupe de familles de condamnés à mort s’est rassemblé à Téhéran pour protester. Elles ont marché vers le parlement en scandant « Pas d’exécution ! ».

La semaine dernière, à l’occasion de la 39e semaine de la campagne « Les mardis contre l’exécution », des familles de condamnés à mort ont également manifesté devant le Parlement à Téhéran.

En octobre et novembre 2023, une série de manifestations et de rassemblements ont eu lieu à Téhéran et à Karadj, à l’initiative de familles de condamnés à mort. Ces manifestations ont finalement été réprimées et réprimées par les forces de sécurité.

Participation accrue à la campagne

Lors de la 40e semaine de la campagne « Les mardis contre l’exécution », l’ajout de la prison de Kahnouj a porté à 24 le nombre total de prisons participantes. Les prisons participantes sont les suivantes

– Evin (quartier des femmes, quartiers 4 et 8)

– Ghezal Hessar (unités 3 et 4)

– Centre de Karadj

– Grand Téhéran

– Khorramabad

– Arak

– Asadabad, Ispahan

– Nezam, Chiraz

– Bam

– Machhad

– Lakan, Racht (quartiers des femmes et des hommes)

– Qaemchahr

– Ardabil

– Tabriz

– Ourmia

– Salmas

– Khoy

– Naqadeh

– Saqqez

– Baneh

– Marivan

– Kamyaran

– Chiban, Ahvaz

– Kahnouj

Rapports poignants de prisonniers

Dans un communiqué, les prisonniers participants ont déclaré « Dans le régime médiéval qui gouverne l’Iran, nous assistons à une augmentation quotidienne des exécutions. Depuis le 22 octobre 2024, 27 personnes ont été pendues en 3 jours, soit une moyenne de 7 exécutions par jour. Depuis le début de l’année, près de 567 personnes ont été exécutées, dont seulement 150 entre le 22 septembre et le 21 octobre. »

Malheureusement, la veille, Jamshid Sharmahd a été exécuté après 4 ans d’emprisonnement. Il avait été détenu dans un centre de détention de sécurité pendant tout ce temps. Les agences de sécurité n’ont pas autorisé son transfert dans un service général pendant 4 ans, dans le but de dissimuler les tortures et les violations des droits de l’homme qu’il a subies.

Résilience face à la répression

La déclaration des prisonniers en grève souligne également : « Malgré la répression et la peur instillée dans la société, la résistance et la ténacité se poursuivent. La semaine dernière, lors de la campagne « Les mardis contre les exécutions », un groupe de familles de condamnés à mort s’est rassemblé devant le parlement pour protester contre les exécutions.

Source: CNRI Femmes

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