Amnesty International a lancé un "Appel urgent" en faveur du religieux contestataire Seyed Hossein Boroujerdi, emprisonné à la prison d'Evine en Iran et privé de soins malgré son état de santé critique.
Le prisonnier de conscience est en prison depuis huit ans pour avoir plaidé en faveur de la séparation de l'État et de la religion et remis en cause le principe du Guide suprême religieux. Il a été soumis à des pressions et tortures psychologiques pour faire des confessions publiques et renier ses convictions, ou risquer de ne jamais être libéré.
Boroujerdi est gravement malade et souffre de diabète, d'asthme, de Parkinson, d'insuffisances rénale et cardiaque et de sévères douleurs aux articulations. Malgré l'avis du médecin en février 2014, les autorités refusent son hospitalisation à l'extérieur de la prison.
Le religieux courageux a été arrêté le 8 octobre 2006 sous 30 chefs d'accusation, notamment "guerre contre Dieu" (mohareb), atteinte à la sécurité nationale, la remise en cause du principe du Guide suprême, connivence avec la contre-révolution et les espions et l'utilisation du terme "dictature religieuse" au lieu de "République islamique" dans ses sermons et interviews.
Il a été condamné à 11 ans de prison, après avoir été défroqué, interdit de ministère religieux et ses biens confisqués. Sa famille a tenté en vain de lui désigner un avocat. Car dans la loi des mollahs, qui prévoit une justice à part pour les religieux, seule un juge religieux nommé par le pouvoir judiciaire peut plaider en faveur d'autres religieux.
Boroujerdi est gravement malade et souffre de diabète, d'asthme, de Parkinson, d'insuffisances rénale et cardiaque et de sévères douleurs aux articulations. Malgré l'avis du médecin en février 2014, les autorités refusent son hospitalisation à l'extérieur de la prison.
Le religieux courageux a été arrêté le 8 octobre 2006 sous 30 chefs d'accusation, notamment "guerre contre Dieu" (mohareb), atteinte à la sécurité nationale, la remise en cause du principe du Guide suprême, connivence avec la contre-révolution et les espions et l'utilisation du terme "dictature religieuse" au lieu de "République islamique" dans ses sermons et interviews.
Il a été condamné à 11 ans de prison, après avoir été défroqué, interdit de ministère religieux et ses biens confisqués. Sa famille a tenté en vain de lui désigner un avocat. Car dans la loi des mollahs, qui prévoit une justice à part pour les religieux, seule un juge religieux nommé par le pouvoir judiciaire peut plaider en faveur d'autres religieux.
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