Dr Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement européen
Voici des extraits du discours du 9 avril 2014 de Dr Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement européen : « La seule option réaliste pour l'Iran est un changement de régime et l'instauration d'une réelle, et je souligne « réelle », démocratie. Il ne s'agit pas d'un rêve ni d'un idéal. Il existe une véritable alternative capable de mener cette transition, et beaucoup dans ce Parlement savent que Mme Radjavi est une vraie démocrate et une vraie dirigeante qui fait preuve de grands réflexes même sous pression et à des moments de terribles difficultés. Je l’ai vu travailler de près ces 12 dernières années.
Qu'est-ce qui fait du CNRI une alternative viable ? Premièrement, leur programme se fonde sur des lignes politiques légitimes, logiques et fiables. Malgré les différences en termes de région, culture, religion et histoire entre l'Iran et l'Europe, nous n'avons jamais eu de difficultés pour les défendre au Parlement européen. Leurs valeurs sont en accord avec les nôtres. Le plan en dix points dans lequel est engagée Mme Radjavi est aussi démocratique que celui de tout parti européen. Par exemple, je pourrais facilement défendre ce programme pour ma propre élection en Espagne. L'OMPI et le CNRI ne font pas de compromis sur des questions fondamentales telles que le renversement du régime.
Ils font preuve d'une réelle capacité à trouver des solutions qui sont bénéfiques aux deux parties engagées dans un dialogue, à l'instar du processus de retrait de la liste terroriste de l'Union Européenne et des États-Unis ou encore le transfert d'Achraf à Liberty qu'ils ont accepté alors que c'était dangereux pour faire preuve de compromis avec les autres parties, et ils ont payé un prix très élevé pour cela.
Nous attendons avec impatience, Mme Maryam Radjavi, le prochain rassemblement du CNRI à Paris en juin. Il s'agit véritablement d'un événement haut en couleurs et c'est une fête de la démocratie et c’est toujours un plaisir d'y prendre part.
Malgré les tortures et les exécutions endurées à l'intérieur d'Iran ainsi que le terrorisme et le chantage à l'extérieur de l'Iran ces 35 dernières années, ce mouvement a été capable de conserver son organisation et sa force. Cela n'aurait pas été possible sans un soutien social aussi large.
Cette organisation ainsi que ses membres démontrent plusieurs traits de caractère majeurs, ils sont prêts au sacrifice et à payer le prix le plus élevé pour leurs aspirations. C'est en raison de cet esprit de sacrifice qu'ils ont pu endurer les tortures et les exécutions. Ils disposent également de connaissances, de capacités et de dévouements sans réserve.
Les gens que j'ai rencontrés à Achraf et ceux du CNRI que je rencontre fréquemment m'ont tous prouvé qu'ils sont fiables et véritablement dévoués aux valeurs que nous partageons.
Enfin, cette résistance a traversé des défis majeurs ces dernières années : les bombardements, les listes terroristes, le transfert de protection d'Achraf par les États-Unis aux forces irakiennes, le transfert forcé d'Achraf à Liberty, les massacres successifs par les forces irakiennes, pour n'en citer que quelques uns.
La gestion et la direction lors de ces crises ont été pacifiques, globales, prouvant l'aptitude de ce mouvement à un changement de régime et à gérer ensuite efficacement la société iranienne.
N'importe quelle de ces crises aurait pu abattre un mouvement, même un mouvement très puissant. Elles constituent la preuve manifeste de la crainte que le CNRI inspire aux mollahs.
Je voudrais rappeler les paroles d'une députée néerlandaise de ce Parlement qui est l'une des principales partisanes des liens croissants avec le régime. Après sa visite en Iran il y a quelques mois, elle a déclaré : « Il était également remarquable que dans chacune des rencontres que nous avons eues, nous étions critiqués en tant qu'Européens parce que des membres de notre Parlement rencontraient l'OMPI, et il s'agissait clairement d'une question très sensible. Il y avait une réelle inquiétude du côté iranien concernant ces rencontres. »
Chers collègues, pour conclure, je devrais dire que nous, en Europe, en Occident, en ne comprenant pas la véritable position de la résistance, avons beaucoup perdu. L'Union Européenne devrait écouter l'opposition démocratique afin d'encourager la politique d'un changement de régime pour un Iran libre et démocratique.
Si nous voulons être en accord avec nos valeurs, si nous voulons démontrer un réel engagement à la démocratie et aux droits humains, nous ne devrions pas et nous ne pouvons pas être neutres et passifs ou hésitants.
Dans le combat long et dévoué de l'opposition démocratique iranienne contre le régime totalitaire qui réprime ses propres citoyens avec une telle cruauté, nous devons être clairement et fermement d'un côté. Du côté du CNRI, du côté de Mme Radjavi, du côté de ceux qui sont au camp Liberty et qui sacrifient leur vie pour la cause commune de la paix, de la tolérance, de la dignité humaine et de la liberté.
Mme la Présidente, soyez assurée que notre soutien ne pâlira pas jusqu'à la victoire finale, la victoire que vous méritez et que nous espérons tous partager avec vous un jour.
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