Une information parue sur le site iranien Tabnak, et retirée rapidement, a divulgué que les Pasdaran sont les principaux fournisseurs de logiciels anti-filtres en Iran.
Le site, qui appartient à Mohsen Rezaï, ancien commandant des Gardiens de la Révolution, a relevé le 1er avril: "quelque 13 millions de dollars de profits venant de la vente d'anti-filtres renflouent chaque mois les caisses de la 'mafia'." Si Tabnak n'a pas précisé l'identifié de la mafia cité, les informations indiquent cependant que sur le filtrage d'internet, les Pasdaran réclament le beurre et l'argent du beurre.
Cette information a fait surface tandis que les commandants des Gardiens de la révolution se sont farouchement opposés ces derniers jours à l'abolition de la censure sur Internet.
Pour sa part, le journaliste Chamsol-Va'ezine, proche du clan d'Hassan Rohani, a écrit sur sa page Facebook: "les profits tirés de la vente des anti-filtres dans le pays sont estimés à 34 millions de dollars par mois".
En Iran, une organe, " le Groupe de travail pour l'identification des contenus délictuels caractérisés", est chargé de la censure sur l'espace cybernétique. Six ministres du gouvernement Rohani font parti de ce "groupe de travail" honorable!
Dans son rapport au Conseil des droits de l'homme, le 12 mars, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations unies, a déploré l'étendue des atteintes aux libertés fondamentaux sous le gouvernement Rohani. Il a cité le rapport du Dr Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme en Iran, affirmant que "50 millions de sites Internet sont filtrés" par le régime. "Il y a cependant une exception, et elle concerne les responsables du gouvernement qui, eux, ont un accès libre à tous les sites internet", a-t-il ajouté avec sidération.
Cette information a fait surface tandis que les commandants des Gardiens de la révolution se sont farouchement opposés ces derniers jours à l'abolition de la censure sur Internet.
Pour sa part, le journaliste Chamsol-Va'ezine, proche du clan d'Hassan Rohani, a écrit sur sa page Facebook: "les profits tirés de la vente des anti-filtres dans le pays sont estimés à 34 millions de dollars par mois".
En Iran, une organe, " le Groupe de travail pour l'identification des contenus délictuels caractérisés", est chargé de la censure sur l'espace cybernétique. Six ministres du gouvernement Rohani font parti de ce "groupe de travail" honorable!
Dans son rapport au Conseil des droits de l'homme, le 12 mars, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations unies, a déploré l'étendue des atteintes aux libertés fondamentaux sous le gouvernement Rohani. Il a cité le rapport du Dr Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial sur les droits de l'homme en Iran, affirmant que "50 millions de sites Internet sont filtrés" par le régime. "Il y a cependant une exception, et elle concerne les responsables du gouvernement qui, eux, ont un accès libre à tous les sites internet", a-t-il ajouté avec sidération.
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