Les gouvernements occidentaux doivent subordonner leurs relations avec le régime des mollahs au respect des droits humains
Dans son bilan de 10 mois, Rohani a montré qu’il est une partie intégrante du régime des mollahs et qu’il a uniquement pour mission de le préserver.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne a appelé le 12 avril la communauté internationale, spécialement les gouvernements occidentaux à subordonner leurs relations avec le régime des mollahs à la question des droits humains en Iran.
Mme Radjavi était l’invitée d’honneur de ce rassemblement qui s’est tenu en présence de représentants d’associations de jeunes iraniens venus à Paris depuis le monde entier. « Cessez la politique de complaisance et de concessions au régime, a-t-elle souligné. Sous prétexte des négociations nucléaires, ne fermez pas les yeux sur les crimes de ce régime contre le peuple iranien, ni sur le rôle de ce régime dans le génocide en Syrie et l’occupation mortelle de l’Irak. »
Evoquant la réaction des mollahs à la récente résolution du Parlement européen sur les violations des droits humains en Iran, Mme Radjavi a expliqué : « La terreur qu’ils éprouvent vis-à-vis des droits de l’homme n’est pas infondée, car la moindre faille dans ce domaine ouvre la voie à un torrent de révolte qui brisera les chaines de la répression. »
Une cinquantaine d’associations de jeunes iraniens de divers pays ont envoyé des représentants à cette conférence. Mme Radjavi a estimé que leur présence massive à ce rassemblement envoie un message clair aux Iraniens et à la communauté internationale : « Ce message dit que les jeunes iraniens sont déterminés à renverser la dictature religieuse et à instaurer la liberté et la démocratie. » S’adressant aux jeunes, elle a ajouté : « Vous les jeunes qui aujourd’hui vous dressez pour résister et vous révolter, vous êtes l’avenir de l’Iran. »
Dans leurs interventions et leur résolution, les représentants des associations ont rappelé : « Comme l’a souligné au Parlement européen la semaine dernière Mme Radjavi, les droits humains sont le talon d’Achille de ce régime. » Ils ont mis en avant que « 10 mois après la farce de l’élection présidentielle du régime des mollahs, Rohani a montré qu’il fait partie intégrante du fascisme religieux avec pour unique mission de préserver ce régime. Le nombre des exécutions durant cette période a dépassé les 700 et les exécutions de condamnés mineurs au moment de leur arrestation sont montées se sont multipliées. Les discriminations institutionnalisées contre les femmes et les minorités ethniques et religieuses se sont aggravées et étendues. La censure et les restrictions touchant internet se sont intensifiées et plus que jamais les jeunes sont privés de la possibilité d’échanger librement des informations et d’exercer leur liberté d’expression sur le net. »
La résolution ajoute : « Bien que le régime iranien ait été contraint de reculer d’un pas en raison des sanctions et des crises où il est embourbé, il cherche à réaliser son projet funeste. Le seul remède est de forcer ce régime à accepter le Protocole additionnel et à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. »
A leurs yeux, « le seul moyen pour l’Iran de sortir de la crise actuelle et nous déclarons notre soutien au plan en 10 points de Mme Radjavi ».
Evoquant les effets dévastateurs du bellicisme et de l’exportation du terrorisme du régime iranien au Moyen-Orient, la résolution précise : « Ce régime doit être banni de la communauté internationale et le siège de l’Iran aux Nations Unies doit être remis à la Résistance iranienne qui est l’alternative démocratique à ce régime inhumain. Il est du devoir de la communauté international de se tenir aux côtés du peuple iranien et de soutenir sa demande légitime de renverser ce régime, plutôt que de garder le silence et de prendre partie pour ce régime barbare. »
Dans cette conférence qui a été présidée par Maître Jean-Pierre Spitzer, l'avocat renommé français, en plus des représentants d’associations de jeunes iraniens, de jeunes français et norvégiens, plusieurs personnalités politiques ont pris la parole : Rudy Giuliani, ancien maire de New York (1994-2001), Howard Dean, ex-président du parti démocrate américain, Michael Mukasey, ministre de la Justice américain (2007-2009), Louis Free, ex-directeur du FBI (1993-2001), Alan Dershowitz, avocat américain de premier plan des liberté civiles, Robert Torricelli, ex-sénateur américain (1997-2003), et les députés norvégiens Erick Skutle et Charlotte Spurkeland.
Cette conférence s’est tenue à l’occasion du 3e anniversaire du massacre du 8 avril 2011 des habitants du camp d’Achraf, où 36 membres des Moudjahidines du peuple d’Iran (Ompi) ont été tués. Dans son intervention, Mme Radjavi a rappelé les massacres successifs à Achraf et les attaques répétées contre le camp Liberty : » Nous demandons que le Secrétaire général de l’ONU mette fin clairement et fermement à cette complicité et aux yeux fermés devant les crimes contre l’humanité. Et selon un calendrier précis, d’ouvrir une enquête indépendante sur les exécutions collectives et les prises d’otages à Achraf. »
Elle a dénoncé l’ « épouvantable inaction » de l’ONU et des USA face aux attaques à la roquette à répétition sur les habitants du camp Liberty. Elle leur a demandé de contraindre le gouvernement irakien à respecter ses engagements d’assurer la sécurité et la santé des habitants, notamment en installant les murs de protection en T et en levant le blocus médical inhumain. « Nous voulons la libération des otages d’Achraf, et le transfert de tous les habitants de Liberty, en particulier les blessés et les malades, en Europe et aux USA. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 avril 12014
Le 12 avril 12014
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