Les sbires du régime des mollahs à la prison de Gohardacht à Karaj ont accru la pression sur les prisonniers politiques dans le département 10, salle 4. En détruisant les dossiers médicaux des détenus et en les empêchant d'être transférés dans un hôpital ou même une clinique pénitentiaire, ils les torturent physiquement et psychologiquement.
Majid Assadi, prisonnier politique, souffre de diverses maladies, dont une maladie digestive aiguë avec des douleurs insupportables. Arache Sadeghi, qui se trouve dans une condition désastreuse après de longues grèves de la faim pour protester contre la détérioration des conditions de détention et les arrestations arbitraires, a été immédiatement remis en prison après son opération et a été privé du traitement médical minimum. Hassan Sadeghi, un autre prisonnier, court le risque d’un déchirement de ses veines orbitaires et de devenir aveugle en raison des coups que les tortionnaires lui ont portés à la tête et aux yeux. Mohammad Banazadeh Amirkhizi est également dans un état critique dû aux maladies cardiaques et à la vieillesse.
Le département 10 de la salle 4 de la prison de Gohardacht est une prison de haute sécurité qui ne dispose pas des infrastructures les plus élémentaires. A l'arrivée de l’hiver, les détenus souffrent du manque d'appareils de chauffage, d'eau chaude pour le bain, de ventilation, de malnutrition et de mauvaise santé.
Pendant ce temps, des centaines de détenus de la prison centrale d'Oroumieh ont protesté contre le suicide de l'un d'entre eux, les conditions de détention désastreuses et les mesures mafieuses du directeur de la prison. Les détenus protestataires ont expulsé le directeur de la prison et tous les agents et avocats des salles du quartier.
Les prisonniers de la prison centrale d'Oroumieh ont été privés du traitement médical minimum, et rien qu’au cours du mois dernier, trois d'entre eux sont morts des suites d'une privation de traitement. Des centaines de prisonniers dans les salles 3 et 4 n'ont qu’au total trois heures par jour pour se laver. Au lieu de s'occuper des problèmes des détenus, le régisseur de la prison a fait pression sur eux pour qu'ils économisent et réduisent leur consommation d'eau et d'électricité. Le magasin de la prison n'a pas non plus la possibilité de satisfaire les besoins des détenus.
La Résistance iranienne appelle tous les organismes internationaux compétents, notamment le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran et le Rapporteur sur la torture, à condamner ce traitement cruel, et demande la mise sur pied d'une mission d'enquête sur la situation des prisonniers et des prisons, et plus particulièrement des prisonniers politiques en Iran.
Le régime barbare qui gouverne l'Iran est la honte de l'humanité contemporaine et doit être rejetée du concert des nations, et ses dirigeants doivent rendre des comptes à la justice pour leurs crimes contre l'humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 octobre 2018
Le 12 octobre 2018
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