lundi 15 octobre 2018

Iran : Un chrétien emprisonné privé de traitement médical


Ebrahim Firouzi prisonnier chrétien iran Le prisonnier politique, Ebrahim Firouzi, incarcéré à la prison de Rajaï Chahr, en Iran, s'est vu refuser l'accès à des soins médicaux appropriés en dépit de fortes douleurs dentaires. Il est emprisonné depuis 2014 et n’a pas bénéficié d’un seul jour de permission.
Selon une source bien informée, sa mâchoire le fait souffrir, ce l’empêche de manger.

Ce soudeur de 32 ans est détenu depuis 2014 dans la salle 12 des prisonniers politiques de la prison Rajaï Chahr de Karaj, à 32 kilomètres à l'ouest de Téhéran. Il a été poursuivi à trois reprises depuis 2010 pour s'être converti au christianisme et avoir organisé des rassemblements religieux.
Lorsqu'il a été arrêté pour la première fois en janvier 2010, les interrogateurs lui ont proposé la liberté s'il se déclarait musulman. Il a été poursuivi et a été condamné par le tribunal révolutionnaire de Karaj pour « propagande contre l'État » pour sa conversion religieuse et ses activités missionnaires présumées. Il a été condamné à cinq mois de prison avec une peine supplémentaire de cinq mois avec sursis.
Firouzi a été libéré le 8 juin 2011, mais le 8 mars 2012, il a de nouveau été arrêté pour « tentative de création d'un site Web sur le christianisme » (afin de convertir des personnes) et accusé à nouveau pour « propagande contre l'État ».
Il a été condamné à un an de prison et à deux ans d'exil par le juge Hassan Babaie du tribunal révolutionnaire de Robat Karim, à 16 km au sud-ouest de Téhéran. La décision a été confirmée par la cour d’appel.
La troisième arrestation a eu lieu le 16 septembre 2014. Lors des interrogatoires qui ont eu lieu dans la section 240 de la prison d'Evine, Firouzi a été soumis à une pression intense pour obtenir de lui de faux aveux en échange de sa liberté, mais il a refusé de s’y soumettre, selon une source bien informée.
En avril 2015, Firouzi a été condamné à cinq ans de prison pour avoir « créé un groupe dans le but de troubler la sécurité nationale » par le juge Mohammad Moghiseh de la 28e chambre du tribunal révolutionnaire.
Sur décision de la cour d'appel, Firouzi sera incarcéré jusqu'en 2019.
Source : Les droits de l’homme en Iran

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire