L’Iran est actuellement confronté à une grave crise économique, la pauvreté généralisée et la détérioration des conditions économiques étant reconnues à la fois par les autorités et par la presse gouvernementale.
Au début de l’année civile persane précédente (mars 2023), le journal Mardom Salari a rapporté que le seuil de pauvreté avait été fixé à 150 millions de rials.
Toutefois, à la fin de l’année, l’agence de presse ILNA a cité un représentant du gouvernement qui a affirmé que le coût réel de la vie, compte tenu des besoins essentiels tels que le logement et l’éducation, dépassait de loin les 300 millions de rials.
Au début de l’année dernière, le journal Shargh a révélé que l’indice de misère avait dépassé 40 %, le taux d’inflation s’élevant à plus de 50 %. À la fin de l’année, l’indice de misère de l’Iran avait grimpé au 19e rang parmi 157 pays.
Des informations émanant de sources affiliées au régime indiquent qu’environ 60 millions de personnes appartenant à six groupes sociaux inférieurs sont tombées sous le seuil de pauvreté, 30 millions d’entre elles n’étant même pas en mesure de se procurer des produits de première nécessité tels que le pain.
Les données macroéconomiques disponibles indiquent clairement les raisons de cette pauvreté généralisée. Selon Abdolnasser Hemmati, ancien directeur de la Banque centrale d’Iran, sous l’administration d’Ebrahim Raïssi, l’impression monétaire a augmenté de 83 %, les liquidités de 72 %, le taux de change du dollar américain de 97 %, les pièces d’or de 162 % et l’indice des prix de 114 %.
Les conséquences de ces politiques économiques sont évidentes dans la vie quotidienne des Iraniens ordinaires : le coût des biens essentiels monte en flèche et le pouvoir d’achat des citoyens est gravement diminué.
Depuis sa création, le régime s’est concentré sur l’exploitation et l’oppression, comme en témoigne son attitude dédaigneuse à l’égard de l’économie. Le petit-fils du fondateur du régime, Hassan Khomeini, a reconnu la nature malveillante des politiques qui perpétuent la pauvreté et le dénuement.
Malgré les difficultés, l’espoir d’un changement existe. La jeunesse rebelle et les unités de résistance iraniennes travaillent sans relâche à une révolution démocratique visant à déraciner le régime oppressif et à ouvrir la voie à un avenir meilleur.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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