lundi 25 mars 2024

Le bilan du combat contre le régime iranien en 2023

 Le Nouvel An perse 1402 s’est terminé le 20 mars 2024. Le soulèvement national de 2022, qui s’est étendu sur plusieurs mois jusqu’en 2023, a ébranlé les fondations du régime. Comme indiqué précédemment, l’appareil de sécurité du régime iranien est entièrement conçu pour réprimer toute protestation et tout soulèvement. Ainsi, la poursuite de ces manifestations indique qu’il existe une force motrice qui les a organisées. L’arrestation de plus de 3 600 membres des unités de résistance de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) en témoigne.

Après la répression sanglante du soulèvement de 2022, le régime a intensifié ses mesures répressives pour réprimer toute forme d’opposition. Pourtant, malgré les efforts du régime, des jeunes rebelles ont pris pour cible de nombreux centres de répression et les bases des Gardiens de la révolution (CGRI). Ces opérations, ainsi que les nombreux incendies de symboles du régime par les unités de résistance de l’OMPI, représentaient environ 3 006 cas.

En outre, les unités de résistance de l’OMPI ont mené 27 726 activités à travers l’Iran, telles que la diffusion de grandes images des dirigeants de la Résistance sur des bâtiments et l’écriture de graffitis et de slogans sur les murs encourageant la population à résister à la tyrannie. Ces campagnes et activités, menées au nez et à la barbe de dizaines de milliers de membres des forces secrètes et manifestes du régime, ont semé une profonde crainte chez les responsables.

Iran 2022: MEK Resistance Units Take Major Strides in Iran  https://youtu.be/2YlxLjO_LJ4

Iran 2022 : les unités de résistance de l’OMPI font de grands progrès en Iran

Il convient de noter que le 20 octobre, la Résistance iranienne a révélé un document confidentiel montrant les instructions du commandant en chef du CGRI, Hossein Salami, aux bases des forces terroristes à travers le pays. « À la lumière des actions violentes et des assauts menés pour prendre le contrôle des centres du Basij, il faut allouer les capacités nécessaires pour une protection accrue des armes, des munitions et des équipements dans ces centres et prendre les mesures nécessaires pour les sécuriser », peut-on lire dans le document.

En février, le vaste réseau de la Résistance à l’intérieur du pays s’est manifesté lors du boycott massif de l’élection truquée du régime. En plus de contribuer au boycot généralisé, des milliers de reportages montrant des centres électoraux vides ont été réalisés par les reporters citoyens de Simay-e Azadi, une chaîne satellite liée à la Résistance iranienne.

Dans son message de Nowrouz du 20 mars, le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a reconnu ce fait : « L’ennemi tente de nier l’espoir chez les jeunes et d’effacer l’optimisme des cœurs. L’ennemi se cache pour tuer l’esprit de jeunesse. »

Craignant l’influence croissante de la Résistance iranienne, en particulier sur la jeunesse, le régime a lancé un simulacre de procès contre 104 responsables et membres de l’OMPI et de sa coalition mère, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Le procès, organisé trois décennies après le massacre de plus de 30 000 membres et partisans de l’OMPI en 1988, vise à contrer la popularité croissante de l’organisation tout en ouvrant la voie à ses complots terroristes à l’étranger.

Alors que le régime tente désespérément de limiter l’influence de l’OMPI sur la société, il convient de noter qu’en raison de l’agitation de la société et à la suite de plusieurs soulèvements nationaux, les Iraniens cherchent une voie et un mouvement qui plaident pour le renversement du régime dans son intégralité et l’établissement d’une république démocratique et laique.

Source: CNRI 

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