vendredi 18 avril 2014

Appel à sauver trois prisonniers politiques baloutches d’une exécution imminente en Iran

                   
 Le 17 avril, trois prisonniers politiques baloutches condamnés à mort ont été transférés, en vue de leur exécution, du mitard des services de renseignement de Zahedan, à celui de la prison centrale de cette ville du sud-est de l’Iran. Ces détenus, accusés de la mort du procureur criminel de la ville de Zabol dans la même province, ont été privés d’avocats et du moindre processus judiciaire équitable. Ils ont été condamnés à la peine capitale dans un simulacre de procès.
Le 26 octobre dernier, sur ordre de Khamenei le guide suprême des mollahs, le régime avait exécuté ensemble 16 détenus politiques baloutches à la prison de Zahedan et les médias officiels avaient diffusé les photos des corps des victimes pendant à des grues. Le procureur du régime à Zahedan avait dit ouvertement : « ces individus ont été exécutés en représailles de la mort des gardes-frontières à Saravan » (agence Tasnime de la force terroriste Qods, le 26 octobre. »

L’exécution collective clandestine de 15 autres détenus baloutches le 5 février à la prison de Chah-Bahar et la pendaison de la dépouille mortelle de Ahmad-Issa Zehi, âgé de 23 ans, qui juste avant d’aller à la potence, était décédé d’une crise cardiaque en octobre 2013, sont autant de crime des mollahs contre la population déshéritée du Balouchistan.

L’exécution des condamnés, en particulier des détenus politiques, après l’arrivée à la présidence de Rohani, n’a cessé de croître. Ces atrocités visent à créer un climat de terreur afin d’empêcher une immense révolte populaire, en particulier en s’acharnant dans des représailles contre la population déshéritée du Sistan-Baloutchistan. Cependant ces crimes attisent la colère et le dégoût général contre le fascisme religieux au pouvoir.

La Résistance iranienne appelle l’ensemble des instances internationales et des organes de défense des droits humains, en particulier le Haut commissariat aux droits humains de l’ONU et les rapporteurs concernés, à agir de toute urgence pour empêcher l’exécution de ces trois détenus baloutches. Le silence et l’inaction de la communauté mondiale face aux exécutions en Iran qui atteignent les 700 sous la présidence de Rohani, permettent à la dictature religieuse de poursuivre et d’intensifier les exécutions, les massacres et les violations sauvages et systématiques des droits humains.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 avril 2014 

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