L’Iran est un important foyer de hackers qui attaquent les systèmes d’information dans des pays occidentaux

                             

Un rapport publié jeudi par une société de cyber-sécurité basée aux Etats-Unis suggère que le cyber-espionnage du régime iranien a été détecté pour la première fois en août 2012.

Selon le rapport élaboré par la société « Mandiant », des attaques qui avaient visé deux compagnies pétrolières dans le Golf persique ont détruit des données dans plusieurs dizaines de milliers d’ordinateurs.

Depuis lors, des hackers basés en Iran ont commencé à attaquer les entreprises pétrolières et des agences gouvernementales dans des pays occidentaux par une méthode de « reconnaissance du réseau», a déclaré Laura Galante, un responsable de Mandiant qui a auparavant travaillé pour le gouvernement des Etats-Unis en tant que spécialiste de la cyber-sécurité.

Mandiant a précisé qu’en comparaison avec les attaques plus sophistiquées effectuées par des adversaires comme la Chine, les récentes attaques effectuées depuis  l’Iran contre l’Occident ont été relativement simples. Dans un grand nombre de cas, les hackers iraniens ont réussi de faire des intrusions dans des systèmes d’information des entreprises ou des services gouvernementaux dans les pays occidentaux et passer inaperçus pendant une durée moyenne de 28 jours, alors que les hackers chinois plus sophistiqués ont été capables de passer inaperçus pendant une durée moyenne de 243 jours.