Un reflet complet du désespoir du régime des mollahs et de l'impasse fatale face au soulèvement populaire et aux crises étrangères
Jeudi, Khamenei, le Guide Suprême du régime théocratique, craignant l'entrée en vigueur de la deuxième vague des sanctions, en particulier les sanctions pétrolières, a essayé de remonter le moral de ses troupes démoralisées, au cours d’un spectacle ridicule intitulé « Manœuvre de puissance ». Le discours de Khamenei reflète la faiblesse et le désespoir du régime et révèle l'impasse dans laquelle il se trouve face au soulèvement populaire et à la chaîne croissante des crises extérieures.
S'adressant aux miliciens du Bassidj rassemblés depuis tout le pays, il a déclaré à propos de ceux qui, au sein du régime, pensaient qu'il n'y avait pas d'autre solution que de faire la paix avec les États-Unis : « Je déclare explicitement qu'ils sont en train de trahir. C'est la plus grande trahison et tant que je serai en vie, je ne laisserai pas cela se produire dans notre pays. » Il a exhorté les milices du bassidj à ne pas respecter les sanctions et à s'en prendre aux États-Unis.
Khamenei a mis en garde contre les circonstances sensibles et complexes et toutes sortes de crises qui menaçaient le régime, et, reconnaissant le « manque de moyens de subsistance d'une grande partie de la population », a décrit les Bassidj antipopulaires comme « une véritable icône du pays » et comme « des exemples » pour les autres, et a dit aux miliciens du bassidj et aux Gardiens de la révolution (pasdaran) de tirer à volonté partout où ils le jugent nécessaire.
Craignant le renversement imminent de son régime, il a déclaré : « Le président des États-Unis a dit à certains dirigeants européens que vous tiendriez deux ou trois mois, après, la République islamique sera déstabilisée. » Mentionnant les nombreuses objections nationales et internationales à l'ingérence régionale et aux projets de missiles, il a admis en termes inverses que ces projets étaient nécessaires à la survie du régime et qu'il fallait se battre pour les conserver. « Ce sont aussi des éléments de notre pouvoir. Le champ de bataille est donc ici, le champ de confrontation de l'arrogance avec l'Iran islamique, est le seul fondement du pouvoir de l'Iran islamique... C'est l'une des zones de conflit », a déclaré Khamenei.
Exprimant son inquiétude face à « l’usure, la misère et l’incapacité » des responsables du régime et à la défection généralisée de ses agents, Khamenei a encouragé les Bassidjis, leur déclarant : « nous grandissons plus que nous n’enregistrons de défections ». Se référant à l'opposition généralisée au sein du régime, il a déclaré qu'il s'agit « de pseudos-intellectuels flémards, dépourvus de sincérité et hypocrites », « découragés, démoralisés, lâches, opportunistes,... désespérés et paresseux », qui, « même s’ils ne sont rangés du côté de l'ennemi, ne sont tout de même pas des acteurs du progrès du pays » et créent « la corruption et la discorde ».
Khamenei a qualifié la presse libre, Internet et les réseaux sociaux d'ennemis et d'équivalents d'armes chimiques, et a déclaré en réponse aux dimensions continues et de plus en plus révélatrices des crimes et méfaits du régime : « Avec les moyens très dangereux des médias... en essayant de dépeindre une fausse image, ils essaient de distraire l’attention du peuple iranien. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 octobre 2018
Le 4 octobre 2018
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