mercredi 3 octobre 2018

Une réponse nécessaire de la France pour faire face aux actes terroristes extrêmement graves des mollahs d'Iran

Une réponse nécessaire de la France pour faire face aux actes terroristes extrêmement graves du ministère des Renseignements du régime des mollahs
Afin de prévenir le terrorisme des mollahs, la déclaration de l’Union européenne sur le personnel et les agents des services de renseignements iraniens du 29 avril 1997 doit être appliquée
Réagissant à la déclaration commune des ministres français de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de l'Economie du 2 octobre, Maryam Radjavi, Présidente élue du CNRI, l'a qualifiée de "réponse appropriée et nécessaire" aux actes terroristes d '"extrême gravité" du ministère du Renseignement du régime iranien (MOIS / VEVAK) sur le sol français.
"Derrière tout cela se trouvait une enquête « longue, minutieuse, précise enquête de nos services (de renseignement) qui nous a permis de conclure, sans aucun doute, que la responsabilité incombait au ministère du Renseignement", a déclaré à Reuters une source diplomatique française, ajoutant que le vice-ministre et directeur général des services de renseignements, Saeid Hashemi Moghadam, a ordonné l’attaque.
Cela contrarie les efforts déployés par les mollahs et leurs agents pour présenter cet acte de terrorisme comme une action arbitraire par des milieux factices au sein du régime, dans le but de blanchir les mains de Khamenei, Rohani et Zarif à cet égard. Il n'est plus possible pour Rohani et Zarif d'attribuer l’attentat à leurs victimes, comme si, ils n'étaient pas responsables du terrorisme parrainé par l'État iranien et ne faisaient pas partie de la dictature religieuse de Téhéran.
Le 11 juillet 2018, la commission de la sécurité et de l'antiterrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne a déclaré: «la décision de cette action terroriste avait été prise il y a plusieurs mois par le Guide suprême des mollahs (Ali Khamenei), le président du régime (Hassan Rohani), ses ministres des Affaires étrangères (Javad Zarif) et des Renseignements, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité, les commandants des Pasdaran (CGR. Corps des Gardiens de la Révolution), la Force Qods, le contre-renseignement du CGR et le responsable de la sécurité du bureau de Khamenei; le ministère des Renseignements (Vevak) a été chargé d'exécuter le plan.»
Depuis trois décennies, la Résistance iranienne souligne que le régime iranien s’appuie sur la répression intérieure, l’exportation du terrorisme à l’étranger et le bellicisme, pour garantir sa survie. Toutes les factions du pouvoir sont impliquées dans la répression, le terrorisme, les projets balistiques du régime et ses tentatives déstabilisatrices dans la Région.
La bombe portée par le diplomate-terroriste du ministère des Affaires étrangères de Javad Zarif a été fabriquée avec les mêmes explosifs que ceux utilisés lors des attaques terroristes de Daesch en France et en Belgique. « L'État islamique » sunnite et le « califat » chiite des mollahs (velayat-e faqih) agissent en parallèle, abusant du nom de l'islam.
Après le soulèvement du peuple iranien en décembre-janvier dernier, le régime des mollahs a trouvé le seul moyen de sortir de la crise, dans l’intensification de ses activités terroristes. L'attaque déjouée du régime contre le rassemblement de l’OMPI en Albanie en mars 2018, son complot terroriste avorté contre le rassemblement des Iraniens à Paris en juin 2018 et l'arrestation en août 2018 de deux agents du VEVAK aux États-Unis qui se préparaient à des opérations terroristes contre l’OMPI, font partie de ces mesures.
Si la déclaration de l'Union européenne du 29 avril 1997 avait été mise en œuvre contre le terrorisme du régime iranien contrairement à la politique de complaisance, le VEVAK n'aurait pas osé tenter de mettre une bombe dans le rassemblement des Iraniens à Paris
Pour prévenir le terrorisme du régime iranien dans les pays européens, cette déclaration de l’UE doit être appliquée lorsqu’il s’agit du personnel et des agents de renseignement du VEVAK. Voici ses grandes lignes :
- la suspension des visites ministérielles bilatérales officielles en Iran ou en provenance de l'Iran dans les circonstances actuelles;
- la confirmation de la politique établie des États membres de l'Union européenne consistant à ne pas fournir d'armes à l'Iran;
- une coopération visant à éviter que des visas ne soient accordés aux Iraniens remplissant des fonctions de renseignement et de sécurité;
- concertation pour exclure les agents des services de Renseignements iraniens d'États membres de l'Union européenne.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 octobre 2018

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire