Plusieurs personnalités et parlementaires américains ont assisté à l’événement. Le juge Michael Mukasey, ancien procureur général des États-Unis; l’Ambassadeur Mitchell Reiss, directeur de la planification des politiques au Département d’État de 2003 à 2005; l’ambassadeur Marc Ginsberg, ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc; l’ancien sénateur Robert Torricelli; Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques à la Maison Blanche; et le professeur Ivan Sascha Sheehan, professeur à l’Université de Baltimore, figuraient parmi les orateurs.
Cette exposition de photos contenait des milliers d’images de martyrs iraniens pour la cause de la liberté et de la démocratie. L’OIAC a organisé cet événement à la veille de l’anniversaire des manifestations nationales en Iran en novembre 2019.
L’ampleur des manifestations en 2019 a montré l’état explosif de la société iranienne, mais aussi la0 volonté du peuple pour renverser la dictature d’Ali Khamenei. Bien que le régime ait pu réprimer temporairement les manifestations, les mouvements sociaux en cours de tous les horizons de la société, combinés aux activités de jeunes rebelles et des «unités de résistance» de l’Organisation des Moudjahiddine du peuple d’Iran (OMPI / MEK), ont maintenu vivace la flamme de la résistance du peuple iranien.
Lorsque le régime a exécuté Navid Afkari, le champion de lutte iranien qui avait été arrêté lors du soulèvement de 2018, pour intimider la population, de jeunes rebelles ont attaqué le tribunal qui avait condamné Navid à mort. En outre, les unités de résistance de l’OMPI ont recouvert les murs des principales villes iraniennes avec les photos de Navid et ont juré qu’elles suivraient son chemin.
Avec l’escalade de la crise sociale et économique, l’Iran est plus que jamais au bord d’une révolution, comme l’ont décrit de nombreux médias et groupes de réflexion dirigés par le régime. En outre, la pression interne et internationale exercée sur le régime a intensifié les dissentions chez les mollahs. Récemment, les luttes intestines du régime ont atteint un nouveau sommet lorsque la faction rivale a appelé à la destitution et à l’exécution du président des mollahs Hassan Rohani.
À cet égard, le quotidien national Resalat a écrit le 22 octobre : « Compte tenu de la situation économique et politique sensible actuelle, le moindre instabilité dans la branche exécutive du pays, au milieu des fortes fluctuations du marché, signifiera plus de pression sur la population et plus de dommages pour le public. Les dommages causés au public sont nuisibles pour la sécurité de l’Etat qui est en mal et risque de voler en éclat lors de prochain éventuels troubles. »
Le quotidien Hamdeli écrivait le 18 octobre : «Notre pays est exposé à un phénomène extrêmement dangereux en raison de la négligence et du manque de professionnalisme dans le domaine de l’élaboration des politiques et de l’allocation des ressources. C’est pourquoi l’esprit des décideurs politiques du pays doit être attiré vers la question de la pauvreté, pire encore, vers la situation de la misère. Si nous ne traitons pas cette situation honnêtement, nous serons probablement exposés à des désordres, des émeutes et des crises extrêmement dangereuses. »
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