150 femmes détenues à Tabriz sont en danger de contracter l’herpès zoster. De nombreuses prisonnières de la prison centrale de Tabriz ont déjà contracté le coronavirus.
Selon les informations en provenance de la prison centrale de Tabriz, une des détenues a déjà contracté l’herpès zoster. Elle a été emmenée à la clinique, mais n’est revenue dans la salle commune parmi les autres prisonnières à peine deux jours après. Elle est actuellement mélangée à d’autres prisonnières.
Compte tenu de la vitesse de transmission de cette maladie et des conditions d’hygiène épouvantables dans cette prison surpeuplée, il est fort probable que toutes les prisonnières de la prison de Tabriz soient infectées.
Au moins neuf détenues à Tabriz ont attrapé le COVID-19 au cours de la dernière semaine de septembre. La prisonnière politique Massoumeh Senobari fait partie des malades.
L’absence de soins de santé essentiels et le refus des autorités pénitentiaires de mettre les malades en quarantaine, ont entraîné l’augmentation du nombre de malades.
Epidémie de coronavirus dans le quartier des femmes de Tabriz
Dans le quartier des femmes, les détenues malades ne sont séparées des autres que par un simple rideau.
Les prisonnières sont privées de bonne nourriture et de fruits pour augmenter leur résistance au virus. La qualité de la nourriture carcérale est nulle et sent mauvais. Les prisonnières n’ont pas de cuisine ni aucune possibilité de se faire à manger.
Le magasin de la prison ne vend pas d’aliments sains et frais. La qualité des produits alimentaires est faible et leur prix astronomique.
Une fois, le magasin avait apporté de la soupe de l’extérieur de la prison et l’avait vendue pour 4500 tomans le bol de soupe.
L’insalubrité des toilettes et des douches
Le bâtiment de la prison centrale de Tabriz est très ancien. Les toilettes sont très vieilles et sales. Les eaux usées fuient sur le sol des toilettes et propagent la contamination parmi les détenues. Les protestations des prisonnières face à cette situation insalubre se sont heurtées à un mur. Les autorités pénitentiaires n’ont pris aucune mesure pour faire des réparations.
Distribution de la méthadone parmi les détenus
Les autorités pénitentiaires distribuent systématiquement de grandes quantités de pilules de méthadone dans le quartier des femmes. Les détenues à Tabriz ont protesté contre la distribution de ces pilules et les autorités les ont menacées de représailles.
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