Les enseignants détenus des provinces kurdes ont été identifiés comme étant Khaled Abdollahi, Mohammad Fatahi, Soleiman Abdi, Aziz Marzi et Salah Sorkhi, tous membres de l’Association des enseignants du Kurdistan à Saqqez, et Omid Shah Mohammadi, Osman Rezaie, Heiva Qoreishi, Parviz Ahsani et Kaveh Mohammadzadeh, membres de l’Association des enseignants du Kurdistan à Sanandaj.
On ne sait pas pourquoi ils ont été arrêtés ni où ils sont détenus.
Selon des militants des droits humains en Iran, l’agence du renseignement et le département du renseignement des pasdarans (IRGC) à Saqqez ont menacé les enseignants des provinces kurdes après les avoir convoqués par téléphone. En effet, ils leur ont dit qu’ils seraient arrêtés et poursuivis s’ils participaient aux manifestations nationales des enseignants du 16 juin.
Le 15 juin, des sources informées ont déclaré que Mohammadreza Moradi, membre du conseil d’administration de l’Association des enseignants du Kurdistan à Sanandaj, a été arrêté par les forces de sécurité.
Hengaw, un site web kurde consacré aux droits humains, a cité la source selon laquelle M. Moradi a été arrêté devant son domicile dans la nuit du 14 juin.
Le Conseil de coordination des associations d’enseignants iraniens, l’association qui organise les manifestations d’enseignants, a lancé un appel à de nouvelles manifestations et a exigé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les enseignants détenus.
« Nous déclarons haut et fort que si nos collègues des provinces kurdes ne sont pas libérés immédiatement et sans condition, et si les demandes légitimes des enseignants iraniens ne sont pas satisfaites, les protestations syndicales se poursuivront », a déclaré le Conseil dans un communiqué.
Ces dernières années, les enseignants iraniens sont descendus dans la rue à de nombreuses reprises pour protester pacifiquement contre leurs conditions de vie désastreuses.
L’approbation partielle d’un plan visant à rémunérer les enseignants en fonction de leur grade, la non-application d’une loi visant à augmenter les pensions des enseignants retraités et la répression « continue et systématique » des militants syndicaux ont été les principaux sujets de protestation des enseignants au cours de l’année écoulée.
Source : Iran HRM
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