Selon l’agence de presse HRANA, une source proche du dossier a déclaré : « M. Karami, malgré 196 jours de détention, est toujours détenu au secret dans le quartier 15 du centre de détention central de Karaj.
La source, proche de la famille de M. Karami, a indiqué que les efforts visant à obtenir sa « libération temporaire » n'ont pas abouti jusqu'à présent.
Mashallah Karimi est le père de Mohammad Mehdi Karimi, un athlète et manifestant exécuté par le régime iranien. Mohammad Mehdi Karimi a été arrêté lors de manifestations nationales qui ont débuté en septembre 2022, à la suite de sa participation à la cérémonie commémorative du 40e jour en mémoire de Hadis Najafi et Parsa Razadoust, deux jeunes manifestants assassinés par les forces de sécurité du régime.
Le 7 janvier 2023, il a été exécuté aux côtés de Mohammad Hosseini, un autre manifestant, dans une affaire appelée « Meurtre d'un membre du Basij du CGRI, Ruhollah Ajamian ». Les procès des deux manifestants ont été marqués par la torture, des aveux forcés et une procédure judiciaire entachée d'irrégularités.
Mashallah Karimi a été arrêté par les forces de sécurité du régime le 22 août 2023. Les agents de sécurité ont confisqué tous les appareils électroniques et ont également gelé les comptes bancaires de sa famille.
Tout au long de sa détention, au milieu des manifestations nationales de l'année dernière, la famille de Karami a été victime de harcèlement de la part des forces de sécurité du régime iranien. Le 3 novembre, plus de 70 jours après le début de la détention de Mashaallah Karami, sa femme et son enfant ont été contraints de quitter leur domicile en raison des « agressions répétées » des forces de sécurité.
Le 20 décembre 2023, Mashallah Karami a été inculpé par la onzième branche du tribunal public et révolutionnaire de Karaj d'allégations telles que « appartenance à des groupes et rassemblements dans l'intention d'agir contre la sécurité nationale, propagande contre le régime, insultes aux valeurs sacrées, formation d'un groupe avec l'intention de perturber la sécurité nationale et d'insulter le leader (le guide suprême du régime, Ali Khamenei).
Dans cette situation, l'agence de presse hra a révélé que depuis la détention de Mashaallah Karami, sa famille a subi des pressions pour ne pas fournir d'informations sur lui. Ils ont également été confrontés à des restrictions sur les appels téléphoniques et les déplacements quotidiens.
Il semble que de fortes pressions soient exercées sur Mashallah Karami pour qu'il accepte les accusations de « fraude et manipulation de l'opinion publique », et il est possible qu'une vidéo d'aveux forcé soit diffusée à l'avenir.
Source: Iran Focus
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