Le samedi 28 mai, un autre prisonnier nommé Hamidollah Sahraei (Koohi), fils d’Abdul Razzaq, a été pendu à la prison de Chabahar, dans le sud de l’Iran. Sahraei, un habitant de la ville de Sarbaz, dans le village de Nute, avait été accusé de « meurtre ». Détenu à la prison de Chabahar depuis 2020, deux jours avant son exécution, il a été transféré en isolement avant d’être pendu.
Le même jour, un prisonnier nommé Nader Gargij, le fils de Naeem, a été pendu dans la prison de Zaboul, également dans le sud-est. Cette victime, qui était originaire du village de Jerikeh, dans la ville de Zahak, au Sistan-Baloutchistan, avait été accusée d’un délit lié à la drogue.
Gargij et son cousin ont été arrêtés en février 2020, dans le quartier de Jazinak de la ville de Zahak, après avoir été blessés par des tirs directs d’agents du service du renseignement du régime, avant d’être détenus à la prison de Zaboul. Nader avait été touché à la jambe et à l’abdomen, tandis que son cousin, Hamid Gargij, a succombé à ses blessures sur place.
Le mercredi 25 mai, huit prisonniers ont été pendus en masse à la prison de Gohardasht, à Karaj. Six des hommes exécutés ont été identifiés. Il s’agit de Ramin Arab, Abbas Bitarfan, Gholam Hossein Zeinali, Ali Nosrati, Ali Montazeri et Vahid Miyanehabadi. Ces prisonniers avaient été transférés en isolement dans un groupe de dix du quartier 2 de Dar al-Quran. Deux d’entre eux ont ensuite été renvoyés dans ce quartier.
Ramin Arab était accusé de » moharebeh » pour vol à main armée, tandis que les sept autres détenus étaient accusés de » meurtre avec préméditation « . Arab a tenté de se suicider avant l’exécution de sa condamnation à mort et a été emmené à l’hôpital. Toutefois, les responsables du régime l’ont ensuite conduit directement de l’hôpital à la potence. La pendaison des huit prisonniers n’a pas été rapportée par les médias officiels.
Le 25 mai également, une prisonnière nommée Laden Molla Saeedi a été pendue à la prison de Qarchak, à Varamin, pour « meurtre avec préméditation ».
Le dimanche 29 mai, la condamnation à mort d’un prisonnier de 27 ans, Shahab, a été exécutée dans la prison centrale de Mashhad, dans la province de Khorassan e-Razavi (nord-est). Shahab avait également été accusé de « meurtre avec préméditation ».
Le dimanche 22 mai 2022, un prisonnier de 29 ans, Elias Gh, a été pendu dans la prison de Vakilabad à Mashhad, après avoir été initialement arrêté le 9 octobre 2016.
Le même jour, deux prisonniers ont été pendus dans la prison d’Adelabad à Chiraz, dans la province méridionale de Fars. Une femme prisonnière a été exécutée pour des accusations de « meurtre avec préméditation », tandis qu’un prisonnier baloutche nommé Abdolbari Rigi a été exécuté pour « possession de drogue », tandis qu’un prisonnier de 37 ans nommé « Mohammad Morad Fazeli » a été exécuté dans la prison de Shirvan pour meurtre avec préméditation.
Le lundi 23 mai, une femme a été exécutée dans la prison d’Amol, dans la province septentrionale de Mazandaran, pour des motifs inconnus. Mohammad Sorkhrou, Abbas Kamali et Mossadegh Mallahi ont été exécutés dans la prison de Minab, dans la province méridionale d’Hormozgan, pour possession de drogue. Un prisonnier a également été exécuté dans la prison de Zanjan, dans l’ouest de l’Iran, pour » meurtre « .
Appelé » lundi noir « , le 23 mai a vu au total la pendaison d’au moins 30 prisonniers dans les prisons de Minab, Shirvan, Oroumieh, Zanjan et Amol.
Rien qu’au cours des dix derniers jours, du 22 au 31 mai, plus de 46 personnes ont été exécutées dans le pays. Selon les experts, l’augmentation sans précédent du nombre d’exécutions au cours du mois de mai est précisément due à l’instabilité politique actuelle de la société iranienne et à la récente augmentation des protestations publiques.
Source : Iran Focus (site anglais)
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