dimanche 12 juin 2022

Sargol Akbari sauvagement assassinée à coups de marteau de fer

 Un homme a tué sa femme à coups de marteau de fer à Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan iranien. La jeune femme, Sargol Akbari, avait 42 ans et était mère de trois enfants.

Sargol Akbari n’a pas survécu lorsque son mari toxicomane, Erfan Rachidi, l’a frappée à la tête et au corps avec un marteau de fer, le mercredi 8 juin 2022, à 19h30.

Le meurtrier est actuellement en fuite.

Sargol Akbari et sa famille vivaient dans le quartier Hassanabad de Sanandaj. Elle avait déjà été battue par son mari à plusieurs reprises.

Selon les médias kurdes, au cours des cinq mois écoulés depuis janvier 2022, au moins six femmes ont été tuées par leur mari à Sanandaj, Kermanshah et Saqqez.

Le féminicide est l’une des formes les plus vicieuses de violence à l’égard des femmes sanctionnées par le régime misogyne des mollahs en Iran. Le meurtre de femmes et de jeunes filles par des hachoirs, des machettes, des couteaux et des faucilles est si répandu qu’il fait la une des journaux tous les jours.

La hausse des fémicides, résultat immédiat de la culture des mollahs

Les catastrophes sociales ont des racines politiques.

En dernière analyse, la cause profonde doit être attribuée au régime clérical inhumain et misogyne, qui est l’origine première des complexes de cette période de l’histoire iranienne.

Les femmes et les jeunes filles sont les premières victimes de l’idéologie et de la politique inhumaines du régime.

Le projet de loi sur la violence à l’égard des femmes, par lequel le régime iranien tente de calmer l’opinion publique après chaque crime odieux, circule entre les agences depuis dix ans. Néanmoins, ce projet de loi a été tellement édulcoré par le pouvoir judiciaire qu’il est dénué de sens et ne parvient pas à criminaliser le meurtre des femmes.

Le code pénal des mollahs a également légitimé le meurtre des femmes en termes entièrement patriarcaux.

La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) attire l’attention des rapporteurs spéciaux des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes et les droits de l’Homme en Iran, ainsi que d’autres experts compétents, sur l’exonération des meurtriers de femmes en Iran. La Commission des femmes du CNRI appelle à une action sérieuse et significative pour condamner le régime clérical à cet égard.

En outre, un tel régime est indigne d’être membre de la Commission des Nations Unies sur le statut des femmes (CSW). Par conséquent, la Commission des femmes du CNRI demande instamment à la CSW d’expulser le représentant des mollahs.

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