Les autorités judiciaires iraniennes ont prononcé de nouvelles accusations contre le prisonnier politique, Soheil Arabi, prolongeant ainsi sa peine d'emprisonnement.
La 26ème chambre du tribunal révolutionnaire présidée par le juge Ahmadzadeh a condamné Soheil Arabi à trois années supplémentaires de prison, à l'exil et au séjour forcé à Borazjan pour avoir communiqué avec des médias étrangers, envoyé une déclaration depuis la prison et encouragé des personnes à organiser des manifestations en décembre 2017.
Soheil Arabi, qui purge une peine de sept ans et demi d'emprisonnement depuis 2013 pour avoir critiqué le régime iranien sur Facebook, a été condamné à une peine supplémentaire de six ans en juillet 2018, après avoir été reconnu coupable d’accusations fabriquées. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir « insulté les sanctuaires » et à une année supplémentaire pour « propagande contre l'État ».
Le juge Mohammad Moghiseh de la 28ème chambre du tribunal révolutionnaire a condamné le prisonnier politique le 10 juin 2018. Les charges retenues contre lui incluent la « publication de déclarations », des « communications avec des médias et des organisations étrangères », des « insultes envers le Guide suprême, Ali Khamenei ».
Soheil Arabi a été arrêté par les pasdarans en 2013 pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, des caricatures du Guide suprême iranien Ali Khamenei et des articles au sujet du régime iranien. Il a été torturé en prison pendant ses périodes d’isolement cellulaire.
En 2014, il a été condamné à mort par un tribunal de Téhéran pour avoir insulté des lieux saints et le prophète musulman via Facebook. Puis, après un tollé international, la cour suprême iranienne a commué sa peine à 7,5 ans de prison, et à trois ans de prison supplémentaires et 30 coups de fouet pour avoir insulté les dirigeants du régime.
Source : Iran MRH - 2 octobre 2018
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