vendredi 30 avril 2021

Iran: The Staggering Number Of Covid-19 Fatalities In 541 Cities Exceed 272,000

 • Alireza Zali, head of the National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT) in Tehran: Tehran is going through tragic and challenging days concerning the Coronavirus crisis. We have bitter days ahead, and the number of COVID-19 hospitalizations has reached 8,300. (Fars news agency, April 30, 2021)

• Pasteur Institute (The oldest research and public health center in Iran): There may be specific COVID-19 mutations in our country that have not been reported in the world yet. (ILNA news agency, April 30, 2021)

APPEL INTERNATIONAL À EMPÊCHER LA DESTRUCTION DES TOMBES DES MARTYRS DU MASSACRE DE 1988 À KHAVARAN ET L’ÉLIMINATION DE PREUVES DE CRIME CONTRE L’HUMANITÉ

 Dans un crime inhumain, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a l’intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l’humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Les forces de sécurité utilisent des gaz lacrymogènes et ouvrent le feu sur des manifestants dans l’ouest de l’Iran

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CSDHI – Les forces de sécurité du régime des mollahs ont ouvert le feu et utilisé des gaz lacrymogènes, mercredi, contre des habitants du village de Sarab Kahman. Ils protestaient contre l’abattage de leurs noyers par des agents du gouvernement. Le village susmentionné se situe dans la province occidentale du Lorestan, en Iran.

Les forces spéciales ont ouvert le feu sur les villageois avec des balles réelles. Avec des fusils à plomb, ils ont blessé de nombreux habitants, dont des femmes. Les forces spéciales ont attaqué les maisons et les jardins des villageois. Le nombre de blessés est encore inconnu.

Iran : La pandémie du coronavirus continue de croître, en particulier chez les prisonniers politiques

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CSDHI – La quatrième vague de coronavirus continue de sévir en Iran. Malgré la sous-déclaration chronique par le régime des infections et des décès depuis l’émergence de la pandémie, le régime connaît maintenant cette quatrième vague.

La première vague a officiellement commencé à la mi-février 2020. Mais l’Organisation des Moudjahidines du peuple iranien (PMOI / MEK Iran) a signalé que ce n’est que deux mois plus tard que l’Organisation nationale d’urgence la reconnu sa propagation. Depuis, les informations du ministère de la Santé n’ont jamais reflété la réalité.

Confessions télévisées en Iran : journalistes ou interrogateurs ?

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Les coulisses des « confessions » télévisées de Ruhollah Zam. Ali Rezvani, d’IRIB, assis en face de Zam, dos à la caméra. Ruhollah Zam a été exécuté deux mois plus tard. (Photo : Tasnim)

CSDHI – En octobre 2019, quelques jours après son arrestation et son extradition d’Irak, les autorités iraniennes ont diffusé les aveux forcés du journaliste dissident Ruhollah Zam sur IRIB. Dans une autre confession diffusée, on voit le journaliste d’IRIB, Ali Rezvani, interroger un Zam visiblement épuisé et échevelé.

Cet article est un extrait du rapport annuel 2020 d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran.

Lire la version PDF ici   

Enquête sur les coups portés aux frères Afkari

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Les frères AFKARI

CSDHI – Les frères du lutteur Navid Afkari, Vahid et Habib Afkari, sont toujours détenus en prison. A la suite d’une condamnation à mort confirmée par la cour suprême, le régime des mollahs a exécuté le champion de lutte iranien Navid Afkari, le samedi 12 septembre 2020, dans une prison de la ville de Chiraz, selon l’agence de presse officielle iranienne IRNA. Et ce « malgré une campagne internationale très médiatisée demandant que la sentence ne soit pas exécutée. »

Les agents du régime avaient arrêté les trois frères lors des manifestations de 2018 en Iran.

Quatre personnes condamnées à des coups de fouet dans le nord-ouest de l’Iran

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CSDHI – Le chef du pouvoir judiciaire d’une province du nord-ouest a déclaré que quatre personnes de l’Organisation des bus d’Ardabil recevront des coups de fouet pour des infractions économiques, en plus d’autres peines.

Condamnation au fouet pour 4 personnes

Selon le site Internet officiel Tasnim, affilié au pouvoir judiciaire iranien, le juge en chef d’Ardabil, Naser Atbati, a déclaré que le pouvoir judiciaire et l’Organisation du renseignement des pasdarans (IRGC) soutenaient l’affaire.

jeudi 29 avril 2021

Iran news in brief, April 29, 2021

https://youtu.be/TLfcWJ0YWA8
 

Iran: COVID-19 Fatalities in 541 Cities Exceed 270,700

 Tehran in crisis: 8,320 patients admitted to 105 hospitals, 2,010 in ICU

  • To cover up the regime’s criminal policies on COVID-19 vaccines, Rouhani said today, ”Given doubts expressed by experts about the full effectiveness of vaccines, the only effective solution to deal with the outbreak is to follow the protocols and avoid unnecessary gatherings.”
  • Alireza Zali, head of the National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT) in Tehran: A new COVID-19 record was set in Tehran. We had 1,820 new hospitalizations in the past 24 hours, while only 1,230 people were discharged. (ISNA news agency, April 29, 2021)

ATTAQUE BRUTALE D’UNE UNITÉ SPÉCIALE CONTRE LES HABITANTS D’ALESHTAR QUI PROTESTAIENT CONTRE LA COUPE DE NOYERS – DE NOMBREUX BLESSÉS, EN PARTICULIER DES FEMMES

Attaque brutale d’une unité spéciale contre les habitants d’Aleshtar qui protestaient contre la coupe de noyers – de nombreux blessés, en particulier des femmes

Ce mercredi 28 avril, les forces répressives ont tenté d’abattre les noyers du village de Kahman d’Alechtar dans la province de Lorestan, dans l’ouest de l’Iran. Or il s’agit d’une des sources de revenus de la population de la région, qui a travaillé dur pendant des années pour les entretenir. Les villageois ont protesté contre cette injustice. Une unité des forces spéciales a ouvert le feu en tirant des grenailles et des gaz lacrymogènes sur les protestataires.

De nombreuses personnes ont été blessées, dont une trentaine de femmes en première ligne des manifestants. Certains blessés graves ont été signalés et d’autres ont été transférés à la grande ville de Khorramabad.

Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a condamné ce crime odieux des forces de sécurité et a appelé les habitants et surtout les jeunes d’Aleshtar et des environs à secourir les blessés, en particulier les femmes démunies.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 avril 2021

Résolution importante au Congrès américain : une majorité de députés démocrates et républicains soutient le peuple iranien dans son combat pour une république démocratique et laïque

 Mardi, l’Organisation des communautés irano-américaines (OIAC) a tenu une conférence de presse pour annoncer une importante résolution sur les affaires iraniennes, présentée à la Chambre des représentants avec 225 signataire démocrates et républicains, ce qui constitue une majorité de députés des deux principaux partis.

La Résolution H.Res. 118 exprime « son soutien aux aspirations du peuple iranien pour une République démocratique, laïque et non nucléaire en Iran» et condamne «les violations des droits de l’homme et le terrorisme parrainé par l’État iranien».

Editorial : Les manifestations de rue s’activent en Iran

 Il y a moins de deux ans, en novembre 2019, les plus grandes manifestations populaires ont secoué le pays et fait tangué le régime. Ce séisme socio-politique a marqué un extraordinaire tournant et a mis à nu la fracture entre le régime et une population économiquement dévastée et politiquement non représentée. Les manifestations qui ont suivi ont renforcé l’image du pays comme un baril de poudre au bord de l’explosion.

L’élément déclencheur ostensible des soulèvements de novembre 2019 a été une hausse nocturne des prix du carburant. Cependant, presque immédiatement, comme si une poudrière de ressentiment généralisé avait finalement été allumée, elle a explosé en appels politiques au renversement du régime. Plus de 200 villes se sont soulevées. Des milliers d’organes et bâtiments symbolisant la corruption et la répression du régime ont été attaquées. La seule réponse des mollahs a été de tuer et d’emprisonner ; au moins 1 500 personnes ont perdu la vie en un peu plus d’une semaine.

 Mohammad Reza Fallahzadeh (à gauche) et Qasem Soleimani (à droite) en Syrie

Le 18 avril, le Corps des gardiens de la révolution islamique a publié une déclaration annonçant que le chef adjoint de la division des opérations spéciales étrangères de la Force Qods était décédé. Le communiqué indiquait que le général de brigade Mohammad Hosseinzadeh Hejazi avait succombé à une «maladie cardiaque», mais le manque de détails a rapidement soulevé des doutes sur l’exactitude de cette déclaration. Ces doutes ont rapidement été alimentés par la diffusion d’un message posté sur Twitter par le fils d’un autre commandant du CGRI tué.

101 avocats iraniens demandent la libération de prisonniers politiques

avocats-iranCSDHI – Dans une lettre commune adressée au chef du pouvoir judiciaire, 101 avocats ont demandé la libération des avocats et des prisonniers politiques emprisonnés.

Dans une lettre consultée par Iran Human Rights, 101 avocats ont écrit une lettre au chef du pouvoir judiciaire iranien. Ils demandent que les avocats, les activistes civils et politiques soient libérés des prisons iraniennes.

Un converti chrétien iranien condamné à 10 mois de prison à Karaj

chretien-converti-iran

CSDHI – Le tribunal révolutionnaire de Karaj, près de Téhéran a condamné un converti chrétien  iranien à 10 mois de prison. Selon le site Internet Mohabat News, le chrétien converti s’appelle Hamed Ashouri. Hamed a déjà été détenu et interrogé dans la prison Ghezel Hesar de Kara en 2018. Selon certaines informations, pendant que Hamed était en prison, les forces du régime ont fouillé sa maison. Dix jours plus tard, les autorités l’ont libéré temporairement.

Le procès d’Hamed a eu lieu en mars. La justice l’a accusé de « diffusion de propagande contre l’État. » On lui a également dit qu’il devait participer à des cours sur l’islam. Les informations indiquent que les forces de sécurité ont menacé et harcelé la famille de Hamed. Il a 20 jours pour faire appel de la sentence.

Exécution d’Habibullah Sheikh-Hosseini sur des accusations liées à la drogue

exécution

CSDHI – Les forces du régime des mollahs ont arrêté Habibullah Sheikh-Hossein dans la ville de Nayin, il y a environ deux ans. Il a fait ses adieux à sa famille au cours d’une visite avant son exécution.

Pendaison d’un citoyen baloutche

Le citoyen baloutche est mort par pendaison pour des accusations liées à la drogue dans la prison de Sabzevar. Selon Resanak, l’exécution a eu lieu dans la matinée du 26 avril. Il était originaire de Zahak. La justice iranienne l’avait condamné à mort pour des accusations liées à la drogue.

mercredi 28 avril 2021

Iran news in brief, April 28, 2021

https://youtu.be/Xb-gtRaid4w
 

Iran: Coronavirus Death Toll in 541 Cities Exceeds 269,300

 West Azerbaijan University of Medical Sciences: 1,348 COVID-19 patients are hospitalized in the Province, 251 are in ICU, and 69 are breathing with a ventilator. In the past 24 hours, 18 patients have died. (Mehr news agency, April 28, 2021)

  • Isfahan University of Medical Sciences: In Isfahan Province, 2,275 COVID-19 patients are hospitalized, 389 are in ICU, and 39 were decreased in the past 24 hours. (Mehr, April 28, 2021)
  • Hamadan University of Medical Sciences: The entire Province is in a state of red referring to the COVID-19 outbreak, and 19 patients have died in the past 24 hours. (IRNA news agency, April 28, 2021)

APPEL INTERNATIONAL À EMPÊCHER LA DESTRUCTION DES TOMBES DES MARTYRS DU MASSACRE DE 1988 À KHAVARAN ET L’ÉLIMINATION DE PREUVES DE CRIME CONTRE L’HUMANITÉ

Appel international à empêcher la destruction des tombes des martyrs du massacre de 1988 à Khavaran et l’élimination de preuves de crime contre l’humanité

Dans un crime inhumain, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a l’intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l’humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Droits des femmes : Appel à la communauté internationale

associations-droits-femmes

CSDHI – Nous soussignées, associations des femmes iraniennes et des droits de l’homme en Europe, considérons l’élection de la République islamique d’Iran en tant que membre de la Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies un événement scandaleux et une insulte directe envers les femmes iraniennes, qui sont les principales victimes de ce régime dictatorial depuis plus de quatre décennies.

Les Iraniennes sont traitées dans leur propre pays en sous-citoyens. Elles heurtent dès la petite enfance à une misogynie outrancière légalisée dans la Constitution et les codes civil et pénal. Ces lois hostiles aux femmes ont enraciné une discrimination « légale » dans la vie publique et privée, notamment concernant l’accès aux fonctions politiques et juridiques, l’emploi, la succession, le mariage, le divorce, la garde des enfants…

L’enrichissement élargi d’uranium du régime iranien nécessite une réponse ferme

 Le régime iranien dit qu’il a la capacité d’augmenter l’enrichissement d’uranium au-delà de 60%

Les inquiétudes concernant la capacité potentielle d’armes nucléaires du régime iranien se sont intensifiées après l’annonce selon laquelle le régime avait porté l’enrichissement d’uranium à 60%. Pour certains décideurs des pays qui ont signé le Plan d’action global conjoint (JCPOA) en 2015, ces préoccupations augmentent l’urgence de restaurer pleinement l’accord nucléaire historique. Mais c’est exactement la mauvaise conclusion à tirer des provocations du régime. Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Union européenne devraient plutôt réagir en augmentant la pression sur le régime des mollahs.

Les risques de pandémie continuent de croître en Iran, en particulier pour les prisonniers politiques

 Le régime iranien a annoncé que le pays comme était au milieu de la quatrième vague d’infections au coronavirus. Cette déclaration indique à quel point la situation est grave, puisque le régime sous-estime de manière chronique le nombre d’infections et de décès depuis le début de la pandémie.

La première vague de l’Iran a officiellement commencé à la mi-février 2020, mais des documents obtenus par l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) montrent que la propagation avait été reconnue par l’Organisation nationale d’urgence deux mois plus tôt. Depuis lors, les rapports publics du ministère de la Santé n’ont jamais été à la hauteur de la réalité, et l’OMPI signale un nombre de morts près de quatre fois plus élevé que les statistiques du régime. Alors que Téhéran estime qu’il y a eu moins de 70 000 morts, l’OMPI rapporte que ce nombre a récemment dépassé un quart de million.

Iran : Manifestations nationales des retraités malgré la répression

 « On votera plus, on a entendu trop de mensonges »,

« Notre ennemi est ici-même, ils mentent en disant que c’est l’Amérique »

Le dimanche 25 avril 2021, des retraités et pensionnés démunis ont manifesté à Téhéran et dans 13 autres villes pour la quatorzième semaine consécutive, afin d’obtenir leurs droits fondamentaux et protester contre les conditions de vie déplorables, les prix élevés et des pensions sous le seuil de la pauvreté. Ils ont appelé au boycott de la farce électorale du régime.

Des transporteurs de carburant baloutches détenus dans une zone tampon sans nourriture ni eau dans le sud-est de l’Iran

baloutches-zine-frontaliere-iran-pakistanCSDHI – Cela fait près de deux semaines que de nombreux transporteurs de carburant baloutches, détenus sans nourriture ni eau dans la zone tampon de Saravan, dans le sud-est de l’Iran, ne peuvent pas rentrer dans leur pays.

Les transporteurs de carburant baloutches en pleine crise humanitaire

Selon un rapport du site Web officiel Hamshahri, le responsable des prières du vendredi à Saravan, Abdolsamad Sadaati, a déclaré que la situation des transporteurs de carburant baloutches était en train de se transformer en crise humanitaire. Avant le Nouvel An persan (21 mars), le Pakistan a fermé ses frontières aux transporteurs de carburant iraniens. L’Iran a alors également fermé ses frontières, laissant les négociants en carburant baloutches sans nourriture ni eau entre les deux frontières.

Crime contre l'humanité: Destruction de Khavaran

Dans un crime inhumain, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a l’intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l’humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

lundi 26 avril 2021

Iran news in brief, April 26, 2021

https://youtu.be/gzdvXLoAq6E
 

Iran: Coronavirus Death Toll In 541 Cities Exceeds 266,500

 State-controlled Covid-19 Statistics: 496 Deaths In 24 Hours, Highest Death Toll Since Pandemic Began

  • Saeed Namaki, regime’s Health Minister: We will be dealing with the Coronavirus for at least another three years. We will have Iranian mutations that are different from African, English, Brazilian, and Indian variants and we need to plan for them. (State TV, April 26, 2021)
  • Alireza Zali, head of the National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT) in Tehran: We have experienced the most severe and violent COVID-19 waves in Tehran since the beginning of the outbreak in the past ten days. The condition in Tehran will not change much in the next 10 to 14 days. (ISNA news agency, April 26, 2021)

De nouvelles tombes creusées sur le lieu de sépulture des personnes massacrées en Iran

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CSDHI – Des images récemment publiées sur les médias sociaux montrent plusieurs nouvelles tombes creusées au-dessus des fosses communes du cimetière de Khavaran où les autorités avaient enterré des prisonniers politiques exécutés lors du massacre de 1988.

Des tombes creusées au dessus des fosses communes des prisonniers de 1988

Ces derniers jours, le régime a enterré au moins deux personnes dans ces tombes. Le cimetière de Khavaran se trouve dans le sud-est de Téhéran. Les membres des minorités religieuses d’Iran, comme les chrétiens ou les bahaïs, sont enterrés là-bas séparément des musulmans.

Descente au domicile de 13 citoyens bahaïs et arrestation de huit d’entre eux dans le centre de l’Iran

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CSDHI – Les forces de sécurité du régime ont perquisitionné les maisons de 13 citoyens bahaïs aujourd’hui dans la ville de Baharestan.

Arrestation de huit Bahaïs

Celle-ci se situe dans la province d’Ispahan, au centre de l’Iran. Les forces de sécurité ont arrêté au moins huit citoyens bahaïs. Il s’agit de Sara Shakib, Firouzeh Rastinejad, Sanaz Rasteh, Azita Rezvani, Mojgan Pourshafi, Nasrin Khademi, Afshin Vajdani, et sa femme Noushin Hemmat. On les a emmenés dans un lieu inconnu.

Une cour d’appel iranienne confirme les peines de prison et de flagellation infligées à des militants

Maysam-Jolani-and-Ali-Khairjou

CSDHI – Une cour d’appel iranienne a confirmé les peines de prison et de flagellation prononcées contre deux militants turcs azerbaïdjanais.

La branche 10 de la cour d’appel d’Ardabil a confirmé les peines de huit mois de prison et de 40 coups de fouet prononcées contre Meysam Jolani et Ali Khairjou. Leur procès, présidé par le juge Sajjad Habibi, s’est initialement tenu le 1er décembre 2020. Ils étaient tous deux accusés de « participation à des troubles de l’ordre public ».

Les pasdarans tuent un Kurde dans le nord-ouest de l’Iran

Ahmad-Arsan

CSDHI – Le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) a tué un Kurde iranien le 14 avril chez lui. Ce meurtre s’est produit dans le village de Maku, dans le nord-ouest de l’Iran. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui un groupe kurde de défense des droits humains.

L’Organisation Hengaw a identifié l’homme comme étant Ahmad Arsan, 40 ans. Il était chauffeur de taxi. Les pasdarans ont encerclé sa maison puis ils ont ouvert un barrage de balles avec des canons légers et semi-lourds.

dimanche 25 avril 2021

Iran News in Brief – April 25, 2021

 Khavaran cemetery in southern Tehran, mass graves of many political prisoners, executed in 1988 massacre

More Nationwide Unrest On Sunday

As the Iranian regime fails to live up to social demand or even show the slightest intent to make life easier for the people, Iranians took to the streets on Sunday to cry for their rights. Based on reports from the PMOI network inside the country, nurses and pensioners in Tehran, pensioners in Arak, Ardabil, Brujerd, Ghazvin, Karaj and Kermanshah, as well as shop owners and municipal workers in Bushehr, shop owners in Parsian and workers in Sirjan were reported to be rallying and chanting against the system.

read more: https://www.ncr-iran.org/en/news/iran-news-in-brief-news/iran-news-in-brief-april-25-2021/

Iran: The Staggering Coronavirus Death Toll in 541 Cities Exceeds 265,200

 Saeed Namaki, regime’s Health Minister: We are now at the peak of the COVID-19 hospitalization. The peak of deaths has not arrived yet. We hope we will not experience 4-digit deaths. (ISNA news agency, April 25, 2021)

  • Alireza Raisi, the spokesperson for the National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT): Currently, 18 provinces have an upward trend and seven provinces have a rapid upward trend (ISNA, April 25, 2021)

Appel international à empêcher la destruction des tombes des martyrs du massacre de 1988 à Khavaran

 Et l’élimination de preuves de crime contre l’humanité

Dans un crime inhumain, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a l’intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, dans le but de faire disparaitre les preuves de cet immense crime contre l’humanité. À cette fin, le régime clérical a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.

Détruire les tombes des martyrs du massacre de 1988 pour éliminer les preuves de ce crime contre l’humanité est une pratique bien connue du régime clérical. Il a déjà détruit des sépultures des victimes des exécutions des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses autres villes, comme Ahwaz, Tabriz et Machad. En 2017, les tombes des martyrs du cimetière de Behecht-e Reza à Machad et de Vadi-e Rahmat à Tabriz ont été détruites, et fin juillet 2018, sous prétexte de construire un boulevard à Ahwaz, des tombes de martyrs du massacre de 1988 ont été détruites et cimentées.

Manifestations de diverses catégories sociales contre la politique prédatrice du pouvoir en Iran

 • Rassemblement de plus de 3 000 agriculteurs d’Ispahan pour obtenir leurs quotas d’eau et empêcher le détournement de Zayandehroud

• Rassemblement des investisseurs spoliés de la société Azovico à Téhéran qui se sont heurtées aux forces de répression

Des mères courage se lèvent pour dénoncer les crimes des gardiens de la révolution en Iran

 CNRI Femmes – Le 27 avril 1981 est marqué du nom de mères courageuses dans l’histoire de la lutte des femmes iraniennes.

Ce jour-là, ces femmes courageuses ont risqué leur vie pour dénoncer les crimes du Corps des gardiens de la révolution (pasdaran) pour réprimer toute voix dissidente.

Ces mères courageuses soutenant la principale opposition démocratique iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), ont appelé à une manifestation pacifique contre les attaques des pasdaran de Khomeiny et de leurs matraqueurs contre les partisans de l’OMPI, attaques qui avaient fait des dizaines de morts dans tout le pays.

Iran news in brief, April 24, 2021

https://youtu.be/-psC8g_HBcw
 

Iran coronavirus update: Over 264,000 deaths, Rouhani continues to blame the people

 Reporting by PMOI/MEK

Iran, April 24, 2021—Over 264,000 people have died of the novel coronavirus in 541 cities checkered across all of Iran’s 31 provinces, according to reports tallied by the Iranian opposition People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) as of Saturday afternoon local time, April 24. The official death toll declared by the regime stands at 69,120, around a fourth of the actual figure.

The coronavirus death toll in various provinces include: 60,401 in Tehran, 17,220 in Isfahan, 16,695 in Razavi Khorasan, 16,004 in Khuzestan, 11115 in Mazandaran, 11,078 in Lorestan, 10,838 in East Azerbaijan, 9908 in West Azerbaijan, 9231 in Gilan, 9110 in Qom, 7967 in Fars, 6768 in Alborz, 6705 in Golestan, 6001 in Sistan & Baluchistan, 5948 in Hamedan, 5934 in Kerman, 5508 in Markazi (Central), 5294 in Kermanshah, 4680 in Semnan, 3928 in North Khorasan, 3302 in Ardabil, 3045 in Hormozgan, 3039 in Qazvin, 2900 in Zanjan, and 2716 in Ilam. This is in addition to reports obtained from other provinces.

MANIFESTATIONS DE DIVERSES CATÉGORIES SOCIALES CONTRE LA POLITIQUE PRÉDATRICE DU POUVOIR EN IRAN

Manifestations de diverses catégories sociales contre la politique prédatrice du pouvoir en Iran

Maryam_Radjavi : • Rassemblement de plus de 3 000 agriculteurs d’Ispahan pour obtenir leurs quotas d’eau et empêcher le détournement de Zayandehroud
• Rassemblement des investisseurs spoliés de la société Azovico à Téhéran qui se sont heurtées aux forces de répression
• Rassemblements de protestation des boursiers spoliés à Téhéran, Machad, Kermanchah et Zandjan avec les slogans: « Honte à toi Rohani, dégage du pays »‘, et « on ne votera plus, on a entendu trop de mensonges »

Les protestations continuent à travers l’Iran alors que les problèmes économiques s’aggravent

 Alors que les problèmes économiques s’aggravent en Iran, les protestations de tous les milieux se poursuivent à travers le pays. Les Iraniens considèrent dans leur ensemble que les mauvaises politiques du régime et la corruption sont la véritable raison de leurs problèmes.

Dimanche, les retraités ont organisé des rassemblements à travers tout le pays pour protester contre les conditions de vie difficiles et l’inaction du régime pour résoudre leurs problèmes, et ont appelé à boycotter les élections présidentielles truquées des mollahs. Les retraités ont organisé leurs manifestations malgré les tentatives d’intimidation du régime.

samedi 24 avril 2021

L’adhésion du régime clérical misogyne à la CSW est une honte que la communauté internationale doit condamner fermement

 L’adhésion du fascisme religieux misogyne des mollahs à la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW) est un pas contre les droits des femmes et les droits humains. Cette mesure est en contradiction flagrante avec la philosophie de l’existence des Nations Unies et permet au régime d’intensifier la répression et la marginalisation des femmes en Iran.

La misogynie, la discrimination et la violence à l’égard des femmes sont institutionnalisées dans la constitution et le droit pénal et civil de ce régime. Compte tenu du bilan criminel du régime clérical et du traitement violent et discriminatoire qu’il fait subir aux femmes iraniennes dans tous les domaines, ce régime et ses représentants ne sont pas qualifiés pour être présents aux Nations Unies, et encore moins pour siéger à la commission de la Condition de la femme.

Iran : Punition brutale et médiévale de jeunes arrêtés lors du festival du feu à Machad

 Dans une tentative honteuse d’humilier en public des jeunes arrêtés lors de la fête du feu (Chaharchanbeh Souri) le 16 mars 2021, le régime des mollahs a fait défiler 34 jeunes dans les rues de Machad, capitale de la province de Khorassan-Razavi (nord-est), le jeudi 22 avril 2021. Ces jeunes ont été forcés de défiler dans les rues avec des pancartes portant des excuses. Selon les médias officiels, ce châtiment inhumain et médiéval a été exécuté «en présence du juge Hadi Shariatyar, adjoint du procureur de la révolution de Machad ». Le journal d’État Hamshahri a parlé de cet acte répugnant comme de « la parade des accusés du Festival du feu » dans les rues de Machad dans le cadre de « mesures préventives prises par l’adjoint aux affaires sociales ».