CSDHI – Un Koulbar a perdu la vie après avoir fait une chute mortelle d’une falaise. Il était poursuivi par les forces de sécurité dans une région frontalière montagneuse.
Hiva Ghaderi est mort le 17 avril à Baneh, dans l’ouest de l’Iran. Les habitants ont transféré son corps dans une clinique. Le même jour, la police des frontières à Sardasht a grièvement blessé par balle un autre porteur, Haji Mineh Ali. Sardasht se situe dans l’ouest de l’Iran. On a également transféré Haji à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux.
Les porteurs (Koulbars) d’Iran
Les porteurs (ou Koulbars) sont des personnes pauvres qui transfèrent des marchandises telles que du carburant, des cigarettes, des équipements électriques, des vêtements, des pneus, etc. Ils travaillent avec beaucoup de difficultés et au péril de leur vie pour permettre à leur famille de survivre. Ils doivent parfois transférer 100 à 150 kilogrammes sur leur dos dans les montagnes et les vallées, sous le soleil brûlant, l’été ou dans le froid glacial de l’hiver.
Plus de 68 000 porteurs travaillent dans les provinces frontalières de l’Iran, dont 16 000 à 18 000 à Piranshahr et Sardasht, selon les statistiques officielles.
Des sources non officielles estiment toutefois que le nombre réel de Koulbars se situe entre 350 et 500 000 dans les provinces frontalières.
Une grande partie de l’économie locale de cette région à prédominance kurde de l’ouest dépend de ce commerce. Ce qu’il faut incriminer, ce sont le manque de développement économique, l’augmentation de la pauvreté et le chômage.
Ils sont les victimes du régime des mollahs
Les forces de sécurité du régime ciblent les Koulbars sans aucun avertissement préalable. Ils prétextent de « lutter contre le trafic de marchandises. » Cette pratique est contraire à la loi.
S’ils ne sont pas tués par les forces de sécurité, les Koulbars meurent dans des avalanches, de chutes de montagnes, d’hyperthermie et d’hypothermie.
Source : Iran HRM
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire