CNRI Femme- Une organisation kurde de défense des droits humains a communiqué les noms de douze femmes détenues dans le couloir de la mort de la prison centrale d’Oroumieh dans le nord-ouest de l’Iran. Ces douze femmes sont condamnées pour homicide. Leurs noms sont les suivants :
Mohabbat Mahmoudi, d’Oroumieh ; Zahra Farhadi, d’Oroumieh ; Parisa Moradi, de Boukan ; Nishteman Mohammadi, de Sardacht ; Golzar Ahmadian, de Sardacht ; Faranak Beheshti, de Takab ; Soheila Nematzadeh, de Miandoab ; Mojgan Abdollahi, de Mahabad ; Zeinab Khaled, de Sardacht ; Mojgan Azarpisheh, d’Oroumieh; Tahmineh Danesh, de Khoy ; Ziba, de Boukan.
Le système judiciaire en Iran ne fait pas de distinction en les homicides, qu’ils soient volontaires ou involontaires, même en cas de légitime défense pas les accusations de meurtre. Il applique catégoriquement la peine de mort aux condamnés pour meurtre. Néanmoins, de nombreuses femmes exécutées ou condamnées à mort pour meurtre étaient victimes de violences domestiques et ont agi en état de légitime défense.
Au moins 116 femmes ont été exécutées pendant le mandat d’Hassan Rouhani en tant que président des mollahs.
Un exemple concret
Mohabbat Mahmoudi, 64 ans et cinq enfants, est détenue dans le couloir de la mort depuis 20 ans. Elle est privée de permission de sortie depuis 18 ans.
Mohabbat Mahmoudi a été arrêtée le 21 avril 2001, accusée d’avoir tué un homme qui s’était introduit dans sa maison. Armé d’un couteau, il avait l’intention de les violer.
Depuis lors, elle a été arrêtée et détenue à la prison centrale d’Oroumieh. Elle n’a bénéficié d’une permission de sortie qu’une seule fois, pendant plusieurs jours, il y a 18 ans.
Le jour de l’incident, Mohabbat et sa belle-fille étaient à la maison. À 8 heures du matin, Hatam Mahmoudi Gonbadi, la victime, armé d’un couteau a fait irruption dans leur maison avec l’intention de les violer. Il a poignardé Mohebbat à trois reprises sur le côté et dans l’abdomen. Il a refusé de quitter la maison. Mohabbat a alors pointé une arme sur lui. Elle a tiré sur lui par inadvertance, et il est mort.
Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, le couteau était toujours dans la main de la victime. Néanmoins, le tribunal a condamné Mme Mahmoudi à la peine de mort.
La victime avait deux épouses et 16 enfants.
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