Détruire les tombes des martyrs du massacre de 1988 pour éliminer les preuves de ce crime contre l’humanité est une pratique bien connue du régime clérical. Il a déjà détruit des sépultures des victimes des exécutions des années 1980 et du massacre de 1988 dans de nombreuses autres villes, comme Ahwaz, Tabriz et Machad. En 2017, les tombes des martyrs du cimetière de Behecht-e Reza à Machad et de Vadi-e Rahmat à Tabriz ont été détruites, et fin juillet 2018, sous prétexte de construire un boulevard à Ahwaz, des tombes de martyrs du massacre de 1988 ont été détruites et cimentées.
Les tombes des martyrs sont détruites alors que de nombreuses familles des victimes ne savent pas la cause, le lieu et l'heure de l'enterrement de leurs proches. Les familles ont poursuivi le régime iranien plusieurs fois sur cet sujet, mais elles ont été menacées, torturées et emprisonnés à chaque reprise. Un exemple est "Maryam Akbari Monfared" qui est emprisonnée depuis plus de 10 ans, loin de sa famille et de ses enfants.
La communauté des défenseurs iranienne de droits de l'homme au Luxembourg, condamne la pratique inhumaine du régime pour avoir détruit les tombes de martyrs et la destruction des preuves, et appelle les différentes communautés de droits de l'homme au Luxembourg à condamner cet acte criminel et à appeler le régime iranien à y mettre un fin.
Association Humanitaire pour les droits de l'homme et la démocratie en Iran
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