CSDHI – Après que sa séparation avec Saba (sa fille) et son exil à la prison de Qarchak, Raheleh Ahmadi a souffert d’une rupture de disque due au stress mental. Elle a donc besoin d’un déambulateur pour marcher. Les défenseures des droits humains, Saba Kordafshari et sa mère Raheleh Ahmadi, sont retournées en prison aujourd’hui après la fin de leur permission.
Selon IHR, la militante des droits des femmes Raheleh Ahmadi était en permission depuis le 14 mars. Elle est retournée à la prison d’Evine, le 10 avril, après le refus de prolonger sa permission.
Dans le même temps, sa fille, Saba Kordafshari, en liberté provisoire le 3 avril moyennant une caution de 2,2 milliards de tomans, est retournée à la prison de Qarchak. Saba était testée positive à la COVID-19 avant d’être libérée de prison.
Selon l’agence de presse HRANA, après sa séparation avec Saba et son exil à la prison de Qarchak, Raheleh Ahmadi a souffert d’une rupture de disque due au stress mental. Elle a besoin de l’aide d’un déambulateur pour marcher.
Saba Kordafshari est née en 1998. La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par la juge Iman Afshari l’a jugée le 27 août 2019. Elle l’a condamnée à vingt-quatre ans d’emprisonnement. Quinze ans de prison pour « incitation et facilitation de la corruption et de la prostitution, car elle s’était dévoilée. Sept ans et demi pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale. » Un an et demi pour « propagande contre le système » ainsi que des restrictions sociales. En appel, la branche 36 de la Cour d’appel l’a acquittée des charges d’ « incitation et facilitation de la corruption et de la prostitution. » Elle a ainsi réduit sa peine à neuf ans de prison, et elle devra en purger sept et demi après l’application de l’article 134.
Des agents de sécurité ont arrêté Raheleh Ahmadi à son domicile le 10 juillet 2019. Puis, ils l’ont libérée moyennant une caution de 700 millions de tomans dans l’attente de son procès. Le 16 décembre 2019, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Afshari, a condamné Raheleh à un total de quatre ans et deux mois de prison. Trois ans et six mois pour « rassemblement et collusion pour agir contre la sécurité nationale par le biais d’une coopération avec des médias dissidents. » Et huit mois pour « propagande contre le système. » On l’a acquittée de l’accusation d’ »incitation et facilitation de la corruption et de la prostitution. »
Les autorités iraniennes ont réduit sa peine à deux ans et sept mois de prison pour ne pas avoir protesté contre la décision. Les SSF ont arrêté Raheleh le 15 février 2020 après s’être présentée devant la branche 3 du tribunal d’Evine et transférée au quartier des femmes de la prison d’Evine pour purger sa peine.
Source : IHR
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