samedi 28 novembre 2020

Déclaration de soutien à Amnesty International par d’anciens prisonniers politiques témoins du massacre de 1988 en Iran


 Toute attaque contre Amnesty International est une attaque contre le mouvement pour la justice et ne sert que les intérêts de ceux qui ont ordonné le massacre

CNRI - Trois décennies après le massacre des prisonniers politiques de 1988 en Iran, nous assistons aux efforts d’Amnesty International pour dévoiler les détails de ce grand crime. Il s’agit d’un crime que l’ancien successeur désigné de Khomeiny avait décrit à l’époque comme le plus grand crime commis par le régime clérical dans son histoire. Il avait qualifié ses auteurs de criminels.

Malheureusement, jusqu’à présent, la communauté internationale, en particulier les pays qui disent défendre les droits humains, ont fait preuve de silence et d’inaction face à ce grand crime en raison de leur politique de complaisance, de leurs intérêts économiques et de leurs considérations politiques. Sans les efforts des familles des victimes et les 32 années d’activités de la Résistance iranienne, et en particulier l’appel à la justice de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), et sans les contributions des sympathisants de cette organisation, il n’aurait pas été possible de réaliser les acquis actuels sur les révélations de ce massacre et de ce grand crime.

Le rapport d’Amnesty International, « BLOOD-SOAKED SECRETS: WHY IRAN’S 1988 PRISON MASSACRES ARE ONGOING CRIMES AGAINST HUMANITY » pour le 30e anniversaire du massacre, a constitué une étape importante ayant permis d’accélérer le mouvement pour la justice. Il a permis de faire en sorte que les responsables du régime rendent compte de leurs actes en tant que responsables de ce grand crime. Face à ces révélations, les cellules dormantes du régime clérical, ses alliés et ses agents politiques – dont Iraj Mesdaghi, infiltré et agent de renseignement – attaquent le rapport d’Amnesty au même titre que les factions mafieuses liées au régime et les soi-disant “réformistes” qui alimentent cette sale campagne.

Aux yeux de ces agents, le péché impardonnable d’Amnesty International se résume à deux questions :

  • Premièrement, pourquoi l’identité politique des martyrs du massacre de 1988, dont plus de 90% étaient des membres et des sympathisants des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), a-t-elle été révélée ? Mais ce sont les mêmes martyrs qui ont fait le sacrifice ultime de leur vie pour la liberté du peuple iranien au cri de « A bas Khomeiny, Vive Radjavi », et qui ont embrassé la potence.
  • Deuxièmement, ces agents se plaignent : pourquoi Mir Hossein Moussavi, alors premier ministre de Khomeiny, a-t-il été dénoncé comme l’un des responsables au service du régime à l’époque ?

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