samedi 28 novembre 2020

Massoumeh Asgari, enseignante à la retraite, rappelée à la prison d’Evine


CNRI Femmes – Massoumeh Asgari, enseignante à la retraite, a dû retourner à la prison d’Evine de Téhéran le 22 novembre 2020, sans pouvoir terminer son traitement médical.

L’enseignante à la retraite Massoumeh Asgari avait obtenu un congé médical après que le bureau de la médecine légale ait reconnu qu’elle devait suivre un traitement en raison de ses diverses maladies.

Mme Asgari a récemment eu un accident au cours duquel elle s’est cassé la jambe en huit points. Elle ne peut pas marcher seule et utilise un déambulateur.

L’ordre de revenir à Evine lui est donné car son traitement médical n’est pas terminé. Elle était censée rester en congé médical pendant un an, mais elle a été rappelée au quartier des femmes de la prison d’Evine pour y subir les quatre années restantes de sa peine.

Les nouvelles de la prison d’Evine indiquent qu’au moins sept détenues ont perdu la vie dans cette prison du 21 au 25 novembre à cause du Coronavirus.

Sur ordre de la magistrature du régime, l’Organisation des prisons et le directeur de la prison d’Evine dissimulent la nouvelle de ces décès. Le nombre réel de victimes devrait être plus élevé.

Massoumeh Asgari est une femme chef de famille et a un fils de 15 ans. Elle a été arrêtée lors d’une manifestation d’enseignants dans les rues de Téhéran le 2 août 2019 et incarcérée à la terrible prison de Qarchak.

En décembre 2019, elle a été transférée au quartier 209 de la prison d’Evine et détenue pendant un mois en isolement où elle a été interrogée.

Le 18 février 2020, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Mme Asgari à cinq ans de prison pour avoir participé à une manifestation d’enseignants.

En 2018, les enseignantes ont participé à au moins 581 manifestations et à cinq grèves à l’échelle nationale.

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