Le régime clérical en crise a pris des mesures dissuasives extraordinaires pour empêcher un soulèvement de la jeunesse pendant la fête du feu (Chahar-chanbeh Souri – célébrée la veille du dernier mercredi avant le nouvel an iranien). Ces actions visent à empêcher les protestations et les rassemblements, notamment à Téhéran.
Hier, le commandant des forces de sécurité du Grand Téhéran, le général des pasdarans Hassan Rahimi, a déclaré à IRNA que toutes les forces de police étaient prêtes : “Ceux qui font exploser des pétards à la veille du dernier mercredi de l’année seront traités avec sévérité… Ceux qui perturbent le calme et la sécurité et ceux qui conduisent des voitures, font exploser des pétards et sèment la panique seront punis. Nous avons coordonné cela avec le pouvoir judiciaire et obtenu les autorisations nécessaires.”
Il avait annoncé à l’agence de presse de la radiotélévision officielle, le 23 février 2021 “la mise en œuvre d’un nouveau plan répressif dit “Plan d’autorité et de foudre de la police de la sécurité publique” pour faire face aux “incidents possibles“, dont l’un des principaux objectifs est de contrer la jeunesse pendant la Fête du feu.
Selon l’agence de presse du parlement du régime hier, Gholam-Reza Montazeri, le vice-président de la commission parlementaire culturelle, a admis : “Aujourd’hui, en raison du manque d’attention, la Fête du feu est devenue une menace. Elle est devenue un festival tumultueux au fil du temps“. Parallèlement, le général Mohammad-Reza Yazdi, commandant en chef des pasdarans à Téhéran, a déclaré ce 16 mars au quotidien Hamshahri Online : “Aujourd’hui, des forces opérationnelles ont été formées dans différentes communautés de Téhéran pour affronter … ceux qui perturbent la sécurité publique.” Le principal objectif de la manœuvre tactique des pasdarans de Téhéran (la brigade Sarallah) avec la participation des gardiens de la révolution, des miliciens du bassidjis et de la police le 5 mars était de se préparer à un soulèvement à Téhéran.
Depuis le 31 mars, en affectant 10 à 12 officiers des “unités spéciales” à chaque poste de police de Téhéran, les forces répressives ont commencé à effectuer des patrouilles à pied et à cheval et ont mis en place de nouveaux postes de contrôle. Dans certaines provinces, comme celle de Semnan, les forces répressives ont pris des mesures préventives, comme la collecte de pneus usés et de feuillages d’arbres secs pour éviter qu’ils ne soient incendiés pendant le festival du feu.
Les médias officiels mettent également en garde la population contre la participation au festival du feu sous le prétexte des protocoles COVID-19, menaçant des conséquences de troubles de l’ordre public.
En mémoire des martyrs des soulèvements et des victimes exécutées par le régime, en particulier les martyrs du récent massacre dans la province de Sistan-Baloutchistan, le QG social des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) en Iran a publié un communiqué le 28 février, appelant à transformer la Fête du feu en un acte de défi contre la dictature religieuse qui assassine la jeunesse iranienne.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 mars 2021
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