Nazanin Zaghari-Ratcliffe, le 7 mars 2021
CSDHI – L’employée humanitaire irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe a comparu dimanche devant le tribunal révolutionnaire iranien. Elle est accusée de « propagande contre le régime. »
« Légalement, le tribunal devrait annoncer le verdict dans une semaine, mais cela dépend du juge. J’ai bon espoir qu’elle soit acquittée », a déclaré son avocat Hojjat Kermani.
Les autorités iraniennes ont arrêté Zaghari-Ratcliffe en 2016. Elles l’accusent de complot en vue de renverser le gouvernement iranien. Il s’agit d’une accusation qu’elle a toujours niée.
M. Kermani a déclaré que le procès s’est déroulé dans une « atmosphère calme » et qu’il a pu plaider.
Le régime a libéré Mme Zaghari-Ratcliffe de son assignation à résidence la semaine dernière. Les agents iraniens ont retiré son bracelet électronique. Toutefois, ils ne l’ont pas autorisée à voyager pour rejoindre sa famille en Grande-Bretagne.
En mars 2020, les autorités iraniennes l’ont libérée de prison. Au même moment, le coronavirus commençait à faire des ravages dans le monde. Elle a passé cinq ans dans les prisons iraniennes.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que les autorités devaient autoriser Mme Zaghari-Ratcliffe à rentrer en Grande-Bretagne auprès de son mari et de sa fille.
Au moment de son arrestation, Mme Zaghari-Ratcliffe travaillait pour la Fondation Thomson Reuters. Il s’agit d’une organisation caritative indépendante du groupe de médias Thomson Reuters et de sa filiale d’information Reuters.
Le procès de dimanche intervient après la déclaration de Redress. Il s’agit d’une organisation d’aide aux droits humains. Elle a publié une déclaration indiquant que Mme Zaghari-Ratcliffe a un besoin urgent de soins de santé mentale et physique. Car elle a subi des heures d’interrogatoire les yeux bandés et en isolement.
Source : VOA
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