jeudi 26 décembre 2024

Exécutions de plusieurs prisonniers en Iran en l’espace de quelques jours

 En l’espace de quelques jours seulement, les autorités iraniennes ont procédé à de multiples exécutions dans diverses prisons du pays. Il s’agit d’individus condamnés pour des délits liés à la drogue et à des meurtres. Voici un résumé des incidents signalés :

Exécution dans la prison de Qom

Le matin du mardi 24 décembre 2024, un prisonnier nommé Asghar Ghaffari a été exécuté dans la prison de Qom. Il avait été arrêté et condamné à mort pour des délits liés à la drogue.

Deux exécutions dans la prison de Qezel-Hesar

À l’aube du mercredi 25 décembre 2024, deux prisonniers ont été exécutés dans la prison de Ghezel Hesar, à Karaj. Les personnes exécutées ont été identifiées comme étant Masoud Jalilian et Hossein Mansouri Nasab, tous deux condamnés pour des accusations liées à la drogue.

Exécution dans la prison de Miandoab

Le jeudi 19 décembre 2024, Ramin Kabiri, un homme de 40 ans originaire de Shahindezh, a été exécuté dans la prison de Miandoab. Il était détenu depuis quatre ans à la suite de son arrestation pour meurtre intentionnel, pour lequel il a été condamné à mort.

Exécution dans la prison de Birjand

Dans la prison de Birjand, Davood Qalijayi, un homme de 28 ans originaire de Zabol, a été exécuté le mardi 24 décembre 2024. Marié et père d’un enfant handicapé, il avait été arrêté en 2019 pour des infractions liées à la drogue. Son exécution a eu lieu sans qu’il puisse rencontrer une dernière fois sa famille.

Deux exécutions dans la prison d’Ispahan

Deux frères, Ali Manian (25 ans) et Jasem Manian (31 ans), ont été exécutés dans la prison d’Ispahan le mardi 24 décembre 2024. Les deux frères avaient été arrêtés pour meurtre, et l’aîné, Jasem, aurait avoué le crime. Malgré cela, les deux frères ont été condamnés à mort.

Exécutions à la prison de Nahavand

Ali Rahmkhani, un homme de 35 ans originaire du village de Dermareh dans la province de Lorestan, a été exécuté dans la prison de Nahavand le mardi 24 décembre 2024. Il avait été condamné pour des délits liés à la drogue.

Des informations indiquent qu’Ashkan Parseh, un homme de 29 ans originaire d’Aligudarz, a également été exécuté au cours de cette période. Il avait été arrêté pour des infractions liées à la drogue et condamné à mort.

Les organisations de défense des droits de l’homme ont toujours critiqué la fréquence élevée des exécutions en Iran, en particulier pour des délits non violents tels que les crimes liés à la drogue. Des inquiétudes ont également été soulevées concernant l’absence de procédure régulière, comme le refus d’accorder une dernière visite à la famille, comme dans le cas de Davood Qalijayi.

Ces exécutions soulignent le débat actuel sur l’application de la peine de mort en Iran, en particulier dans les cas impliquant des personnes défavorisées sur le plan socio-économique et des allégations d’aveux obtenus sous la contrainte.

Source: CSDHI 

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