Children Killed During Iran Protests in November 2019
CNRI- Le 15 novembre marque le premier anniversaire des grandes manifestations qui ont ébranlé les fondations du régime en Iran. Le soulèvement de novembre s’est produit près d’un an après des manifestations similaires en 2018. Outre l’ampleur des soulèvements, le rôle de premier plan des Moudjahidine du peuple a inquiété le régime des mollahs.
Le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a reconnu le rôle de l’OMPI en janvier 2018, alors que le soulèvement battait son plein. Il a déclaré que l’OMPI « avait préparé le terrain depuis des mois» pour organiser le mouvement de protestation.
Le régime iranien a par ailleurs utilisé la politique de complaisance des gouvernements occidentaux, pour poursuivre sa campagne de diabolisation de l’OMPI et viser les dissidents en Iran et à l’étranger. En d’autres termes, la politique de complaisance a justifié les violations des droits de l’homme et le terrorisme du régime, qui vont de pair avec la campagne de désinformation des mollahs.
Le soulèvement de janvier 2018 a montré le désir de la population pour changer de régime. La réponse immédiate du régime au soulèvement a été accompagné de dizaines de manifestants pacifiques abattus par les forces de sécurité, ainsi qu’une douzaine d’exemples d’activistes détenus torturés à mort. De nombreuses autres arrestations ont donné lieu à des poursuites et à des condamnations à mort de plusieurs années.
Cependant, le régime a montré un nouveau niveau de répression lors du soulèvement de novembre. A l’époque le régime avait annoncé une forte augmentation des prix de l’essence, qui menaçait d’aggraver la situation d’une population déjà dévastée par une mauvaise gestion économique aux mains d’un régime plus engagé dans l’exportation du terrorisme que le bien-être du peuple. En réponse, les gens sont descendus spontanément dans la rue dans au moins 191 villes des 31 provinces iraniennes, reprenant à nouveau les slogans anti-régime qui avaient été popularisés par l’OMPI.
Le soulèvement de novembre est maintenant à l’aube de son premier anniversaire, et le peuple iranien attend toujours une action internationale qui pourrait tenir le régime ou les gardiens de la révolution pour responsables d’avoir ouvert le feu sur eux et tué au moins 1 500 personnes. Il n’a fallu que quelques jours aux autorités répressives pour accumuler ce nombre de morts, mais l’impact final de la répression a été encore plus grand. Car des milliers d’arrestations ont suivi et ont depuis conduit à de multiples condamnations à mort, ainsi qu’à d’innombrables cas de tortures.
La communauté internationale doit agir et demander des comptes au régime pour ses crimes. Il faut empêcher le régime de commettre de nouveau massacres.
Il n’y a aucune explication raisonnable à la férocité de la répression, à part le fait que le régime perçoit l’OMPI et la population en colère comme une menace existentielle à sa survie. Cela est encore plus évident lorsque les répressions nationales sont observées parallèlement aux efforts de Téhéran pour frapper l’OMPI et le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), bien au-delà de ses propres frontières.
En mars 2018, deux mois seulement après le soulèvement initial, les autorités iraniens ont tenté d’organiser une attaque contre le siège de l’OMPI en Albanie. En conséquence, deux diplomates iraniens ont été évincés du pays, mais le régime n’a fait qu’ajouter à son utilisation de l’infrastructure diplomatique pour ses activités terroristes. En juillet de la même année, le troisième conseiller de l’ambassade d’Iran à Vienne a été arrêté après avoir été identifié comme le cerveau d’un complot visant à déclencher des explosifs lors du rassemblement annuel du CNRI à Paris.
Le diplomate-terroriste, Assadollah Assadi, est même allé jusqu’à fournir personnellement les explosifs à deux autres agents qui ont ensuite été arrêtés avant de franchir la frontière vers la France. Tous les trois, plus un quatrième complice, doivent être jugés le 27 novembre.
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