Selon Iran Human Rights, les autorités carcérales ont pendu ce prisonnier le dimanche 1er novembre 2020, au matin. Son identité a été établie. Il s’agissait de Heydar Ali Mohammadian qui était dans le couloir de la mort pour meurtre.
Une source bien informée et connaissant les détails de son cas a déclaré à IHR : « Mohammadian était en prison depuis octobre 2017. Il était allé à la potence une fois avant l’année dernière. Mais il avait réussi à gagner plus de temps auprès des plaignants pour payer la diya (prix du sang). Il n’a pas pu payer à temps l’argent dû. Et puis, le régime a mis en œuvre sa condamnation à mort. »
Au moment de la publication, les médias nationaux et les autorités du régime des mollahs iraniens n’ont pas annoncé l’exécution de ce prisonnier.
Selon le compte-rendu annuel d’Iran Human Rights, l’Iran a accusé au moins 225 des 280 personnes exécutées en 2019 pour « meurtre avec préméditation. »
Comme il n’y a pas de distinction juridique entre le meurtre et l’homicide involontaire, qu’il soit volontaire ou involontaire en Iran, les personnes accusées de « meurtre avec préméditation » seront condamnées à la peine de mort, quelles que soient l’intention et les circonstances. (Source : IHR)
Un détenu exécuté à la prison de Rajaï Chahr
Les agents du régime a également exécuté un prisonnier à la prison de Rajaï Chahr, fin octobre. Le régime l’a accusé de meurtre.
Nous avons identifié cet homme, il s’appelait Maysam. Les médias officiels ont rapporté que le tribunal pénal n°1 de Téhéran a examiné son cas. La famille de la victime avait demandé un « qisas. »
Selon les enquêtes, le régime l’a condamné à mort et le jugement a été confirmé par la Cour suprême. Les autorités iraniennes l’ont pendu la semaine dernière à la prison de Rajaï Chahr. (Site web Faratak News – 28 octobre 2020)
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