La crise du coronavirus a atteint un niveau tel que même les responsables du ministère de la Santé du régime, y compris des membres du Groupe de travail national de lutte contre le coronavirus, ont fait des déclarations qui suggèrent une situation beaucoup plus difficile.
Reza Malekzadeh, adjoint du ministre de la Santé, est même allé jusqu’à dire que sur une population de 85 millions d’habitants, environ 35 millions ont probablement déjà été infectés par le nouveau coronavirus. Pendant ce temps, un rapport de l’Université des sciences médicales de Kerman a suggéré que le nombre officiel de morts pourrait plus que doubler d’ici la fin du mois de février. Cela est tout à fait conforme aux derniers rapports du ministère de la Santé, qui indiquent que le pays a établi plusieurs records consécutifs pour le nombre de morts en une seule journée, atteignant 415 mercredi.
Le rapport de l’Université Kerman est alarmant en soi. Mais le danger au cours des quatre prochains mois sera beaucoup plus grave si cette projection est basée sur les estimations officielles actuelles concernant le taux de mortalité. Ces estimations ont été largement remises en question depuis que Téhéran a reconnu pour la première fois des cas d’infections seulement en février dernier, après au moins un mois de dissimulation. Le bilan réel annoncé par l’OMPI démystifie les statistiques faussées du régime.
Malgré l’augmentation du nombre de morts de Covid-19 en Iran, les médias internationaux ont refusé de rendre compte de la dimension réelle de la crise en Iran. C’est malheureux non seulement parce que cela obscurcit la compréhension mondiale de la gravité de la crise dans cet important pays du Moyen Orient, mais aussi parce que cela ne tient pas compte des informations vitales sur les raisons, les implications et les moyens par lesquels la communauté internationale peut au mieux aider le peuple iranien à récupérer. Les informations faussées aident le régime et ses apologistes à décrire les sanctions pour le taux de mortalité de Covid-19 en Iran, tandis que les mollahs continuent leur inaction face à la crise.
Il convient de noter que les sanctions en question permettent déjà des exceptions pour les médicaments et tout autre bien humanitaire qui pourrait être utilisé pour gérer une crise de santé publique. Les contributions de l’OMPI à cette discussion comprennent un compte rendu crédible de la véritable source des lacunes dans la réponse du gouvernement. Et le principal parmi ceux-ci est le refus des mollahs de modifier leurs priorités en réponse à la dégradation de la crise.
Ce n’est un secret pour personne que le régime des mollahs n’a fourni pratiquement aucune aide financière à la population depuis le début de la pandémie. À cet égard, Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a souligné qu’il y a des centaines de millions de dollars d’actifs sous le contrôle direct du guide suprême du régime Ali Khamenei et des gardiens de la révolution (IRGC), aucun n’ont été mis à la disposition des centres médicaux ou d’autres entités qui pourraient aider à gérer la réponse Covid-19.
Bien au contraire, ces actifs sont retenus par les fondations dites religieuses ou ont continué de circuler à travers l’empire financier du CGRI – l’empire des pasdaran qui représenterait plus de la moitié du produit intérieur brut de l’Iran. Le rôle dominant du CGRI dans l’économie a naturellement conduit au fait que des sommes énormes de la richesse publique ont été destinées aux mandataires terroristes des pasdaran dans les pays voisins. Et comme le rapport de l’ompi l’indique clairement, ce processus s’est poursuivi sans relâche même pendant la pandémie de coronavirus.
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