Shabnam Dayani et 12 autres manifestants ont été écrasées par les véhicules des gardiens de la révolution et de la milice du Bassidj.
Les agents du Bassidj ont ensuite tiré des rafales de balles sur chacun d’entre eux.
Selon un témoin oculaire, lorsque les parents de Shabnam sont allés chercher son corps, les autorités les ont menacés, leur ordonnant de faire des interviews pour déclarer que sa mort était un accident.
Sa famille a cependant refusé de le faire.
Le corps de Shabnam a été remis à sa famille avec un délai de deux jours et a ensuite été transféré à Behbahan.
Au moment de son enterrement, les forces de sécurité envoyées d’Ahwaz ont tenté de déclencher un affrontement avec à la foule en deuil, mais les participants les ont repoussés et ont continué à accompagner l’ambulance transportant le corps de Shabnam Dayani au cimetière.
Les agents de la milice du Bassidj ont ordonné à la famille de Shabnam d’utiliser la pierre tombale blanche, exclusive au Bassidj, pour dissimuler l’implication du régime dans la mort de la jeune manifestante.
La famille Dayani n’a pas cédé à cette demande et a mis une pierre tombale noire sur sa tombe.
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