samedi 3 juillet 2021

Plus de femmes iraniennes condamnées malgré d’horribles conditions de détention

 CNRI Femmes – Le pouvoir judiciaire du régime clérical continue de prononcer des peines d’emprisonnement à l’encontre des militantes en Iran et de les emprisonner malgré les terribles conditions de détention pendant la pandémie.

Selon la principale force d’opposition iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), le nombre de décès dus au coronavirus en Iran a dépassé 321 300 personnes dans la soirée du vendredi 2 juillet 2021, soit le nombre de décès par habitant le plus élevé au monde.

L’Iran connaît le cinquième pic de la pandémie avec les variantes très contagieuses britannique et Delta dans la plupart des régions du pays.

conditions de détention

Les conditions de détention en Iran sont horribles. Le manque d’hygiène et l’absence de quarantaine efficace pour les malades, la surpopulation et l’absence de distanciation sociale, ainsi que l’absence de désinfectants et d’équipements et de fournitures médicales essentiels ont provoqué une infection généralisée dans de nombreuses prisons.

La Résistance iranienne a demandé à plusieurs reprises la libération des prisonniers, en particulier des prisonniers politiques, ne serait-ce que temporairement jusqu’à la fin de la pandémie de Covid-19.

Malgré les conditions de détention, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a maintenu la peine de huit ans de prison prononcée à l’encontre de Shahrzad Nazifi, bien qu’elle ait accepté son appel. Le tribunal avait déjà prononcé cette peine par contumace pour cette championne et coach de moto-cross de confession bahaïe.

Dans une autre affaire encore, le procureur d’Islamabad-e Gharb s’est opposé à l’acquittement d’Anisa Jafari-Mehr, une militante culturelle. Le tribunal de révision de Kermanchah traite actuellement son dossier.

Les forces de renseignement l’ont arrêtée le 23 novembre 2020. Elle a été libérée sous caution de 350 millions de Toman le 9 décembre. Le tribunal révolutionnaire d’Islamabad-e Gharb l’a exonérée en juin de l’accusation de propagande contre l’État le 15 avril 2021.

Anisa Jafari-Mehr, 27 ans, est une étudiante diplômée en linguistique à l’université du Kurdistan.

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