L’un des hommes était un transporteur de carburant, Mahmoud Brahui. Il est décédé à l’hôpital dimanche en raison de la gravité de ses blessures. Les forces narcotiques ont tiré sur sa voiture. Elles le soupçonnaient de transporter de la drogue. Les informations indiquent qu’elles ont trouvé sa voiture vide, mais les agents ont ensuite tiré sur lui sans avertissement.
Les termes « transporteur de carburant » et « porteur transfrontalier » sont la conséquence malheureuse de 42 années de corruption et de mauvaise gestion du régime iranien. Elles ont entraîné un manque important de possibilités d’emploi, en particulier pour les Iraniens du nord-ouest et du sud-est du pays.
L’autre homme tué par les forces narcotiques est Hamid Siahani, 26 ans, père de famille. Une fois de plus, on a tiré sur sa voiture en le soupçonnant de transporter de la drogue et de faire du trafic de marchandises de contrebande. Ce n’est qu’après son assassinat que les forces narcotiques ont constaté que la voiture ne contenait ni drogue ni marchandise de contrebande.
Les forces de sécurité et la police du régime iranien ont l’habitude de tirer et de tuer des civils. On signale presque quotidiennement que des policiers et des gardes-frontières ouvrent le feu sur des porteurs kurdes à la frontière dans l’ouest de l’Iran et sur des civils transportant du carburant dans le sud-est du pays.
Le 24 décembre, les forces iraniennes ont tué un enfant baloutche dans la ville de Saravan. Cette ville est également dans la province du Sistan-Baloutchistan. Osman Bameri circulait sur sa moto pour transférer du carburant lorsque des pasdarans l’ont abattu. Ces derniers sont étroitement liés au régime iranien et contrôlent en grande partie les opérations économiques et militaires locales.
Selon le rapport annuel d’un groupe de défense des droits humains, les forces de sécurité de l’État iranien ont directement ou indirectement tué ou blessé au moins 204 citoyens iraniens en 2020. Selon le rapport, au moins 74 citoyens sont morts, dont 36 Koulbars, cinq transporteurs de carburant et 33 autres citoyens. Les tirs arbitraires de 2020 ont blessé au moins 130 personnes.
Un prisonnier baloutche est mort sous la torture le 26 juin dans un centre de détention à Suran, dans le sud-est de l’Iran, a rapporté le site Web Baloch Campaign. L’homme s’appelait Masoud Kahanki Gongi.
Au cours de l’année écoulée, le régime iranien a tué de nombreux citoyens baloutches sous des prétextes illégaux. Le 15 juin 2021, selon les habitants de la province du Sistan-Baloutchistan, les pasdarans ont tué deux transporteurs de carburant dans le comté de Mirjaveh. Les deux hommes s’appelaient Saeed Shahouzehi et Naeem.
Le 25 mai, le régime a exécuté six Baloutches dans la prison de Birjand, accusés de trafic de drogue. Un seul d’entre eux a été identifié. Son nom est Javad Nakhaei. Le régime n’a pas signalé l’exécution.
Le 16 avril 2021, un transporteur de carburant baloutche identifié comme étant Fazl Sabzel, attrapé au point zéro de la frontière entre le Sistan-Baloutchistan iranien et le Pakistan parmi tant d’autres, est mort de faim et de soif. Il s’agit d’un plan criminel mis en œuvre par les pasdarans du régime pour tuer le peuple baloutche.
Le 24 février 2021, deux citoyens baloutches qui manifestaient ont été abattus par les pasdarans dans la base de Qaleh Bid à Zahedan. L’un d’eux n’avait que 13 ans. Ils ont été identifiés comme étant Hassan Mohammadzehi, 13 ans, et Mohammad Saleh Motaghedi.
Le 15 février 2021, les pasdarans ont tué un jeune citoyen baloutche. Il s’appelait Mohammad Sanjarzehi. Il portait un bidon d’essence de 60 litres lorsque les forces de sécurité du régime ont tiré sur sa voiture sans avertissement.
Le 2 février 2021, un citoyen baloutche est mort suite aux tirs des pasdarans alors qu’il circulait à moto à Saravan. Il se nommait Naser Fazeli. Le même jour, dans un autre incident à Minab, le régime a transporté un autre carburant.
Le 30 janvier 2021, le régime a pendu Javid Dehghan, 31 ans, à la prison de Zahedan. L’exécution a eu lieu malgré l’appel de l’ONU à suspendre son exécution.
Le prisonnier baloutche Hassan Dehvari, 28 ans, a été exécuté avec Elias Qalandarzehi, 21 ans, et Omid Mahmoudzehi le 3 janvier 2021, dans la ville de Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran.
Source : Iran Focus (site anglais)
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