À la mi-décembre, lorsque Mme Arabshahi avait la gorge enflée et des difficultés à respirer, les médecins ont déclaré qu’elle devait faire des analyses d’urgence.
Mais les autorités de la prison de Katchoui l’ont empêchée de subir un scanner de la glande thyroïde et d’autres tests qui auraient permis de dire si elle devait être opérée.
Plus récemment, la médecine légale a certifié que Monireh Arabshahi ne pouvait pas supporter les conditions de détention et qu’elle devait bénéficier d’un congé médical.
Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, sont emprisonnées pour s’être opposées au port obligatoire du voile. Elles purgent leur peine de 5 ans et 6 mois.
Les autorités de la prison de Kachouii refusent des soins médicaux à Monireh Arabshahi
L’une des pratiques courantes du régime est de torturer les prisonnières politiques en les privant de soins médicaux. Cette méthode s’est avérée encore plus efficace pendant la pandémie. Les prisonnières touchées par le virus sont détenues dans des quarantaines contaminées de qualité inférieure, et laissées sans surveillance médicale dans le but de les torturer et de les assassiner.
La 28e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, à 16 ans de prison chacune, pour “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale, propagande contre l’État, et encouragement à la corruption et à la prostitution”. La cour d’appel a commué leur peine à 9 ans et 7 mois, dont 5 ans et 6 mois fermes.
Monireh Arabshahi a été arrêtée le 11 avril 2019, un jour après sa fille. Elles ont toutes deux été transférées au quartier 5 de la prison de Qarchak. Le 13 août 2019, elles ont toutes deux été transférées dans le quartier des femmes de la prison d’Evine.
Le 21 octobre 2020, les autorités de la prison d’Evine ont appelé Monireh Arabshahi et Yasaman pour rencontrer leur avocat. Mais au lieu de cela, ils les ont transférées à la prison de Katchoui à Karadj.
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