Appel urgent à l’ONU et aux organisations de défense des droits humains pour sauver les condamnés à mort
Dans la crainte des soulèvements sociaux, la dictature religieuse s’attelle à entretenir un climat de terreur, à coups d’exécutions, de torture et d’arrestations aveugles et arbitraires. Du 13 au 15 mars 2021, le régime des mollahs a exécuté au moins six prisonniers à Machad, Zandjan et Racht.
– Le samedi 13 mars, une femme nommée Maryam Karimi a été pendue à la prison de Racht après 13 ans de détention.
– Le dimanche 14 mars, Arash Varesi, originaire de Bijar (ouest de l’Iran), emprisonné avec son frère Nejat depuis dix ans, a été exécuté à la prison centrale de Zanjdan. Nejat Nejati a également été condamné à mort et attend son exécution.
– Le lundi 15 mars, quatre prisonniers, Rouhollah Javidirad, Mohammad Sayadi Baghsangani, Mohammad Hosseini, et Mohammad Vatandoust ont été exécutés à la prison de Machad.
La Résistance iranienne demande instamment au Secrétaire général des Nations Unies, au Conseil des droits de l’homme, à sa Haute-Commissaire et aux organisations de défense des droits humains, ainsi qu’à l’Union européenne, de prendre des mesures urgentes pour sauver les condamnés à mort, en particulier les prisonniers politiques. Elle réitère la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale inspecter les prisons iraniennes et y rencontrer les prisonniers. Le Conseil de sécurité des Nations unies doit être saisi du cas de violations graves et systématiques des droits humains en Iran. Les dirigeants du régime clérical doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 mars 2021
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