mardi 23 mars 2021

Premières perspectives pour l’année à venir en Iran, une impasse sans solution

coronavirus

CSDHI – Le coronavirus et la crise économique sont deux crises majeures auxquelles le régime iranien est confronté. D’ailleurs, les journaux publics qui l’analysent ne voient aucune issue à ces crises. L’Iran est plongé dans une impasse.

Le quotidien officiel Arman du 18 mars 2021 a cité certains experts du régime sur cette situation dans un article. Celui-ci, intitulé « l’ombre lumineuse de l’économie et de la santé en 1400 », fait référence au Nouvel An persan qui commence officiellement le 21 mars.

« L’expert en question, Qarayi Moghaddam, a fait référence aux maux sociaux causés par les divisions de classe, la pauvreté et le chômage. Il a écrit : « Nous l’avons vu les années précédentes. Et nous le verrons l’année prochaine. Ils ne feront aucun effort pour résoudre ces problèmes. » Un autre problème est la migration des villes et villages défavorisés vers les grandes villes. Je ne pense pas que l’année prochaine sera une bonne année. »

Cet expert voit la seule issue à la situation du gouvernement iranien, comme « une nouvelle fenêtre dans les relations politiques du système avec les autres pays. » Il a prévenu : « Le mécontentement social va augmenter l’année prochaine. Quand je regarde partout, je ne suis pas optimiste pour l’année prochaine. Nous serons confrontés à une augmentation de toutes sortes de troubles sociaux et d’agitation dans la société. »

Dans la suite de cet article, un autre expert Abhari a écrit : « À partir d’une série d’événements passés et présents, on peut faire une prédiction approximative des événements et des circonstances des personnes en 1400 (2021-2022). Aussi, certains de ces événements et prédictions ne nécessitent aucune force mentale. Par exemple, les prix vont continuer à augmenter. Et le coronavirus va continuer à affecter la population. »

Il a ajouté : « En 2020, l’inflation et les prix élevés ont éliminé la classe moyenne de la société. Seules deux classes riches et pauvres existent dans la société. Certaines personnes dépensent 200 millions de tomans par mètre chez elles et d’autres passent la nuit sur le toit. Si les prix augmentent avec la même tendance, la classe pauvre disparaîtra aussi. Si le processus d’importation des vaccins reste tel qu’il est actuellement, l’année prochaine, un tiers de la population du pays ne sera toujours pas vacciné. La politique de vaccination lente ne guérira aucun mal. »

Dans le même article, un autre expert du régime, spécialisé dans la biotechnologie médicale, reconnaît : « Il existe trois, voire quatre souches de ce virus dans notre pays. Et les souches britanniques, africaines et même américaines sont courantes aujourd’hui. Néanmoins, le virus le plus actif est le variant britannique. »

L’expert a poursuivi : « Nous ne sommes même pas capables d’obtenir un million de doses de vaccin ». Il a mis en garde le gouvernement. « Si cette situation n’est pas rectifiée et que les moyens de subsistance de la population ne sont pas pris en compte, l’atmosphère de la société se transformera en cri de protestation. »

« Jouer avec les nerfs des gens »

Il s’agit du titre d’un autre article du quotidien officiel, Aftab-e-Yazd. Ce dernier admet la cause de la pénurie de poulets. De plus, il affirme que le gouvernement exporte des poulets produits pour la consommation intérieure afin de combler son manque d’argent.

Il a écrit : « Parfois, suivre les nouvelles et certains propos des officiels conduit à la fin de la patience du peuple et au débordement de sa fureur. Il y a plus de quatre mois, les autorités annoncent aux douanes, l’interdiction d’exporter du poulet. Pourquoi cette circulaire n’est pas suivie et appliquée jusqu’à aujourd’hui ? Pourquoi cette directive n’est pas appliquée ? Qui et combien de poulets, les autorités ont-elles exportés pendant cette période ? »

Source : INU

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