· Saïd Namaki, ministre de la santé du régime : L’incidence des infections est la plus élevée est au Khouzistan. Sur 70 patients intubés au Khouzistan, 30 sont décédés en un jour, il suffit d’avoir 3-4 provinces semblables au Khouzistan et nos collègues perdront le contrôle de la situation. (Agence Ilna, 3 mars 2021)
· Le directeur général du Croissant-Rouge au Khouzistan : La situation dans la province est critique. Nous devons être prêts à affronter toutes sortes de conditions. (Agence Mehr, 3 mars 2021)
· Reïssi, porte-parole du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) : L’état du virus anglais est assez surprenant. Prédire à 20 jours ou un mois de distance n’est pas une tâche facile. Ces deux derniers jours, plus de 30% des décès venaient du Khouzistan. (Agence Isna, 3 mars 2021)
· La direction de l’université du Khorassan du Sud: les malades du coronavirus admis aux soins intensifs ont augmenté de 33% par rapport à hier. (Agence Mehr, 3 mars 2021)
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé ce 3 mars 2021 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 497 villes est supérieur à 224.900.
Le bilan des morts dans les provinces est le suivant : Téhéran 53.156, Ispahan 14.505, à Khorassan Razavi 14.850, Khouzistan 11.935, Mazandaran 9522, Lorestan 9336, Azerbaïdjan oriental 8593, Azerbaïdjan occidental 8413, Qom 8405, Golestan 5850, Hamedan 5258, Yazd 4112, Qazvine 2529, Ilam 2306 et Kohguiluyeh-Boyer-Ahmad 1694.
Le quotidien officiel Arman a écrit le 3 mars : Le travail des autorités au cours de cette année n’a consisté qu’à faire des déclarations contradictoires. Tout d’abord, il y a eu un conflit sur le nombre de morts entre le conseil municipal et le ministère de la santé. Ensuite, il y a eu ces disputes sur le lieu d’obtention des vaccins. Le gouvernement a commandé les vaccins Pfizer, puis il a dû les annuler …. Une fois, le ministre de la santé a déclaré qu’il ne faisait que gérer les morgues, la semaine suivante, il a affirmé que le monde était stupéfait par la gestion et le contrôle du COVID-19 dans notre pays. En février, une diminution de 80% des décès et des infections a été signalée, mais deux semaines après et à l’approche du Norouz (le nouvel an iranien), on parle d’augmentation ! Les autorités s’accusent parfois mutuellement de leurs insuffisances. L’une d’entre elles affirme que les coupables sont ceux qui ont laissé les frontières irakiennes ouvertes pour que le virus britannique puisse entrer dans le pays. D’autres leur réplique qu’ils sont à blâmer pour ne pas avoir pu mettre Ahwaz en quarantaine. Et finalement, tout est mis sur le compte de la population car on prétend qu’elle n’a pas suivi les protocoles, ce qui a provoqué la quatrième vague d’épidémie. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 mars 2021
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