CSDHI – Reuters a diffusé un reportage spécial le 23 décembre 2019 sur les activités malveillantes du régime iranien. Dans celui-ci, il confirme la répression meurtrière des manifestations nationales de novembre en Iran. Le bilan est de 1500 morts. L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) avait annoncé ce même chiffre, le 15 décembre 2019.
Les pays d’Europe ont une longue et honteuse tradition d’apaisement à l’égard du régime totalitaire d’Iran. Ils l’ont fait face à la quête d’armes nucléaires du régime. En effet, ils ont signé un accord JCPOA en 2015. Pourtant, l’Iran l’a rompu rapidement et en toute immunité. Juste après avoir réalisé qu’il n’obtenait pas suffisamment d’avantages économiques de ses anciens adversaires. Ils l’ont fait malgré les violations continues des droits humains.
Après plus de quatre décennies d’échecs pour encourager la modération au sein du régime iranien, ce schéma n’a guère changé.
Accord nucléaire
Il faut également savoir que la Résistance iranienne (CNRI) et l’OMPI/MEK ont joué un rôle dans la dénonciation des activités nucléaires du régime des mollahs.
Malheureusement, cette réalité n’a fait que renforcer les activités néfastes de l’Iran. Cependant, il est clair que les responsables iraniens repousser au maximum les limites de l’acceptable. Par conséquent certains politiciens occidentaux en sont arrivés à un point tel qu’ils ne peuvent plus accepter les attaques et les offenses constantes de l’Iran.
Plus de 100 villes et villages iraniens ont manifesté et exigé un changement total de régime, de décembre 2018 à janvier 2019.
Après des milliers de meurtres et des milliers d’arrestations menés par les responsables du régime, Maryam Radjavi, leader de la Résistance, a appelé à une « année pleine de soulèvements. » Le régime a reconnu le lien entre cet appel et une série de manifestations et de conflits sociaux localisés. Aussi, il a choisi de saboter la principale source de financement international des unités de la « Résistance » iranienne.
En mars, en réponse à cet événement, le régime a échafaudé un complot. Le dessein était de faire exploser un camion piégé au siège albanais de l’OMPI / MEK. Mais on a réussi à déjouer le projet. Puis, les Albanais ont expulsé deux diplomates iraniens de la région. Ensuite, le régime a simplement visé plus haut. Il a chargé un autre diplomate de haut rang d’organiser un attentat lors de la réunion annuelle des expatriés iraniens en France organisée par le CNRI.
L’Albanie expulse encore un autre agent du régime iranien
Si les mesures européennes de conciliation et d’apaisement se poursuivent dans un avenir proche, Téhéran continuera à profiter de la situation pour étendre ses politiques d’oppression. Le résultat sera une double tragédie face à plusieurs soulèvements nationaux du peuple iranien.
Certains législateurs américains et européens, heureusement, comprennent à la fois les actions de la Résistance contre le régime et l’importance de la plateforme démocratique, égalitaire et non-nucléaire de la Résistance. Ces législateurs étaient bien représentés lors du rassemblement Free Iran 2018. Et depuis, ils font pression sur leurs propres gouvernements pour mettre en œuvre ou maintenir des mesures privilégiant la pression sur la négociation. Nous ne pouvons qu’espérer que, face à tout ce qui s’est passé ces dernières années, les dirigeants de l’UE ne négligent pas leurs plaidoyers.
Source : Stop au Fondamentalisme
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