Au 123e jour de soulèvement, cérémonie de deuil à Sanandaj avec des slogans « à bas Khamenei », « ni monarchie ni théocratie, démocratie, égalité »
A Torbat-e-Jam et Taybad, les habitants prennent d’assaut le gouvernorat pour protester contre le manque de carburant
Le lundi 16 janvier, 123e jour du soulèvement national, Sanandaj a accueilli en présence d’une foule nombreuse, la cérémonie du 40e jour de deuil du martyr Homan Abdollahi, un jeune de 21 ans abattu par les tirs des pasdarans le 7 décembre dernier. Les gens scandaient « à bas Khamenei », « un martyr ne meurt pas », « ni monarchie ni théocratie, démocratie, égalité » et « le Kurdistan, cimetière des fascistes ».
La veille, les slogans « à bas Khamenei, maudit soit Khomeiny » et « à bas la république des exécutions » ont retenti dans la cité d’Apadana et la rue Shariati à Téhéran, et des jeunes courageux ont lancé des slogans contre le pouvoir dans la cité de l’Université Charif.
Par ailleurs, dès la matinée et dans un froid glacial, alors que de longues files d’attente s’étaient formées pour acheter du carburant pour se chauffer à Torbat-e-Jam et Taybad, des gens en colère ont pris d’assaut le gouvernorat et le centre du Croissant-Rouge du régime en criant « à bas Khamenei ». Des jeunes courageux ont affronté les forces de sécurité en leur criant « ordures, ordures ». Dans la soirée, ils ont pris le contrôle de certaines rues en y allumant des feux.
Alors que les politiques prédatrices des mollahs ont provoqué une crise du carburant, paralysé la majeure partie du pays et mis officiellement à l’arrêt 20 provinces du pays, dont celle de Téhéran, Khamenei a mis la police et les pasdarans en état d’alerte par crainte de voir monter d’un cran la révolte. Pendant ce temps, son ministre des Affaires étrangères, en visite au Liban, a promis à ses mercenaires d’envoyer davantage de pétrole et de gaz.
D’autre part, les compatriotes baloutches de la province du Golestan ont manifesté dimanche en soutien au religieux sunnite Mohammad Hossein Gorguij en face de son domicile à Galikesh en scandant « Allah o Akbar » pour exiger l’annulation de sa convocation au tribunal spécial du clergé.
Dimanche matin, des filles courageuses des unités de résistance à Karadj ont scandé sur un pont de la ville : « que les peuples du monde sachent que Massoud [Radjavi] est notre leader », « à bas l’oppresseur, qu’il soit chah ou mollah », « nous pouvons et nous devons faire venir la liberté », « pauvreté, corruption et vie chère, nous allons les renverser », « à bas la dictature religieuse, vive Massoud Radjavi », « notre réponse aux exécutions, le feu de l’insurrection ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que sous le régime des mollahs, la morsure du froid s’est ajoutée à la sécheresse, la pauvreté, l’inflation, le chômage, la maladie, la corruption et la répression. Bien que l’Iran soit la seconde ressource de gaz au monde et situé sur un océan de pétrole, la plupart des gens sont privés d’un minimum de chauffage tandis que le régime veut retarder son renversement en livrant du pétrole à ses terroristes par procuration. Pour Khamenei, la vie et le bien-être des Iraniens n’a aucune valeur. La seule solution est de renverser ce régime et d’instaurer la démocratie et la souveraineté populaire, l’objectif premier de la jeunesse insurgée.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 16 janvier 2023
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