La seconde, Reyhaneh Pakzad, habitante de Zahedan et entraîneuse de natation féminine, a également été arrêtée à son domicile par les services du renseignement des pasdarans et emmenée dans un lieu inconnu. Elle a été accusée d' »activité de propagande contre le régime dans le cyberespace », et son compte Instagram a été bloqué.
En raison d’un manque d’informations et d’inquiétudes quant à l’état de santé de ses filles, la mère de Reyhaneh et Ghazal Pakzad a été hospitalisée.
Les responsables de la prison centrale de Mashhad, également connue sous le nom de Vakilabad, ont refusé de libérer Mme Sanaz Tafazzoli.
Mme Sanaz Tafazzoli a été arrêtée par le département du renseignement de Mashhad le 22 novembre 2022, et après 35 jours, elle a été transférée du département du renseignement à la prison centrale de Mashhad.
Les charges retenues contre Mme Tafazzoli n’ont pas encore été rendues publiques, mais l’enquêteur a déclaré qu’elle était accusée de « propagande contre l’État ». La branche 903 du tribunal a fixé une caution élevée de dix milliards de tomans pour la libération provisoire de Sanaz Tafazzoli.
Le mardi 3 janvier 2023, le tribunal a accepté la caution de dix milliards de tomans et a ordonné la libération de Mme Tafazzoli de la prison de Vakilabad à Mashhad. Cependant, lorsque la famille est arrivée à la prison de Vakilabad, les autorités ont refusé de la libérer en raison de l’objection de l’enquêteur. Simultanément, la caution n’a pas été restituée et le tribunal en a pris possession.
Faezeh Abdipour, une étudiante activiste, a été condamnée à 7 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Gorgan.
Faezeh Abdipour est originaire de Gachsaran et diplômée de l’université Allameh Tabatabai de Mazandaran. Le 22 novembre 2022, les forces de sécurité l’ont appréhendée.
Après avoir subi un interrogatoire, Faezedh Abdipour a été transférée à la prison de Gorgan. Le 5 janvier, elle a été libérée de la prison d’Amin Abad à Gorgan après 45 jours, moyennant une caution de 300 millions de tomans et un cautionnement de 60 millions de tomans.
Mme Abdipour a été condamnée à quatre ans de prison pour incitation au meurtre, ainsi que pour guerre contre la sécurité nationale, à un an pour propagande contre l’État, à deux ans pour publication de mensonges, et à une amende de deux millions de tomans.
Mohammad Sharifi Moghaddam, le mari de Mme Abdipour, est également incarcéré.
Source : Stop au Fondamentalisme/CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire