Farnaz Hosseinzadeh a été condamnée à 4 ans, huit mois d’emprisonnement et 74 coups de fouet par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Farnaz Hosseinzadeh, 30 ans, originaire de Téhéran et créateur de vêtements, a été arrêté par les forces de sécurité dans la rue Sattar Khan à Téhéran le 26 octobre 2022, lors de manifestations nationales, et emmené à la prison d’Evine. Après 20 jours, Farnaz Hosseinzadeh a été transférée du centre de détention du ministère des Renseignements, quartier 209 de la prison d’Evine, à la prison de Qarchak. Le 24 décembre 2022, elle a été libérée temporairement de la prison de Qarchak après avoir versé une caution de 800 millions de tomans. Le 16 janvier 2023, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Farnaz Hosseinzadeh à 4 ans, huit mois d’emprisonnement et 74 coups de fouet pour “trouble à l’ordre public” et “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale.”
Narges Hosseini condamnée à 4 mois de prison
La branche 36 de la Cour d’appel d’Ispahan a condamné Narges Hosseini à 4 mois de prison.
Narges Hosseini a été arrêtée par les forces de sécurité à Kachan (une des villes de la province d’Ispahan) le 21 septembre 2022, et a été emmenée à la prison de Kachan. Le 26 décembre, elle a été libérée de la prison de Kachan après avoir versé une caution d’un milliard de tomans. Auparavant, le 20 novembre 2022, le tribunal révolutionnaire de Kachan avait condamné Narges Hosseini à 3 ans et un jour d’emprisonnement pour “appartenance à un groupe ou une association ayant pour but de perturber la sécurité du pays”, et à 7 mois et un jour pour “propagande contre l’État”.
En revanche, la cour d’appel de la province d’Ispahan l’a acquittée de l’accusation de “rassemblement et collusion”. Elle l’a condamnée à quatre mois de prison pour “propagande contre l’État”. Narges Hosseini avait déjà été arrêtée et condamnée en raison de ses activités.
Sara Siahpour condamnée à six ans de prison
Sara Siahpour, une militante du syndicat des enseignants de Téhéran, a été condamnée à six ans de prison et à deux ans d’interdiction de quitter le pays et de privation sociale par la 15e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Si ce verdict est approuvé en appel en appliquant l’article 134 du Code pénal du régime, la peine la plus sévère, à savoir cinq ans d’emprisonnement, sera applicable.
Les forces de sécurité ont arrêté Sara Siahpour devant son domicile le 24 août 2022, et elle a été libérée le samedi 3 septembre, après avoir payé une caution.
Mme Siahpour a été condamnée à cinq ans de prison pour “rassemblement et collusion” et à un an pour “activité de propagande contre l’État.” Sara Siahpour a également été condamnée à une interdiction de quitter le pays pendant deux ans, à l’adhésion à des partis, factions et groupes politiques et à des activités dans le cyberespace.
L’audience du tribunal concernant les accusations s’est tenue le 2 janvier 2023, sans la présence d’un avocat, et le verdict a été rendu à Sara Siahpour le 16 janvier.
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